LE PEROU
LE PEROU
CUZCO
Cuzco surnommée le "nombril de l’univers" par les Incas, a été érigé à 3400 m d'altitude par les Espagnols sur les ruines des temples et des palais incas, et elle est aussi animée par l’activité humaine.
Cusco est sans aucun doute une des villes les plus fascinantes de la sierra péruvienne.
Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C’est là que vers 1250, à la croisée des vallées de l’Huatanay et du Tullumayu, Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d’or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui allait devenir le « nombril » de l’Empire. Attaché aux symboles, les Incas donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d’un puma.
Les rues conservent encore intacts les murs inca qui servirent de base pour les constructions coloniales.
Les rues conservent encore intacts les murs inca qui servirent de base pour les constructions coloniales.
Aujourd’hui, il faut de l’imagination au visiteur pour se représenter cet assemblage de deux civilisations. Sous les façades blanches, les balcons de bois ouvragés et les arcades de tradition espagnole subsistent les soubassements des temples et des palais incas avec leur agencement parfait d’énormes blocs de granit et leurs surprises géométriques comme la pierre à douze angles de l’ancien Palais de l’Inca Roca.
Musée d'art précolombien
Cuzco vit principalement de l’agriculture et du tourisme. C’est la septième ville la plus peuplée du Pérou. A proximité se situe la vallée Urubamba appelée « Vallée Sacrée des Incas ».
La place des armes est le coeur de la cité, présidée par la cathédrale de style renaissance achevée au milieu du 17ème siècle.
A l'intérieur de la cathédrale
Vue depuis le sommet de la cathédrale sur le place des armes
Le temple du Someil ou Coricancha était le centre de l'ancienne capitale de l'empire ica.
Après la conquête espagnole, les diminicains construisirent, dans la partie supérieure du temple, leur couvent et leur église.
Le Corinchaca est un mélange de cultures, de syncrétisme à tous les niveaux, caractéristique de Cusco.
TAMBOMACHAY
Tambomachay ou Tampumach'ay (en quechua, tampu mach'ay signifie « lieu de repos ») est un site archéologique situé dans la Vallée sacrée des Incas à environ huit kilomètres de Cuzco au Pérou et à deux pas du site archéologique de Puca Pucará.
Située près du chemin des Andes, la construction inca est en fait la neuvième huaca du premier ceque d’Antisuyu et aurait servi de maison à l’Inca Yupanqui, le père d’Amaru Tupac, lorsqu’il allait chasser. Hormis le sacrifice d'enfants, ce lieu aurait été témoin d'holocaustes de toutes sortes.
Aussi surnommé le « Bain de l’Inca », Tambomachay recèle deux fontaines toujours fonctionnelles et plusieurs niches qui auraient pu servir d’abris aux gardes de l’Inca. Les murs de l’édifice sont constitués de blocs de pierre et constituent une œuvre de maçonnerie polygonale.
PUKAPUKARA
Puka Pukara est situé dans le centre-sud du Pérou, à environ 4-5 miles (7 kilomètres) de Cuscosur la route de Pisac et près de l’Antisuyo, la partie jungle de l’ancien empire inca. Le fort est situé sur un terrain élevé surplombant la vallée de Cusco et Tambo Machay, créant une vue magnifique et utile. Lors de sa construction, il a probablement été placé de manière à ce que ces zones soient visibles pour donner à l’armée une vision supplémentaire sur des parties importantes de l’empire.
Bien que l’on en sache moins sur Puka Pukara que sur de nombreuses autres ruines incas, il existe une théorie selon laquelle ce site a probablement été construit sous le règne dePachacutec. Comme il était le neuvième souverain de l’empire, on peut dire que Puka Pukara était l’une des constructions ultérieures. Les pierres utilisées pour construire la plupart des murs sont de forme très irrégulière, empilées ici et là pour créer des murs fonctionnels, mais manquant de beaucoup de beauté en ce qui concerne l’architecture (contrairement à de nombreux sites voisins).
Pour cette raison, il semble probable que les bâtiments et les murs ont été construits à la hâte, car le quartier général militaire que Puka Pukara est devenu a été jugé nécessaire très rapidement. Quand il a été construit pour la première fois, les pierres de taille et de forme différentes qui apparaissent maintenant grises peuvent avoir été de couleur rouge (d’où son nom, forteresse rouge) en raison de tout le fer dans le calcaire utilisé dans les murs.
Sur la route...
Racqchi reste un centre d'artisanat et de commerce.
Raqchi est située à 3500m d'altitude à quelque 90 km au sud de Cuzco, sur la ligne de train qui va jusqu'à Puno. Le volcan Quinsachata domine le paysage.
Raqchi était un site inca important religieux et administratif.
Le bâtiment principal est le temple dédié au dieu créateur Wiracocha.
Les dimensions du temple sont impressionnantes, 92m de long sur 25 de large et près de 12m de haut.
Le toit était maintenu par 22 colonnes, faites de pierres parfaitement ajustées dans la partie basse et de torchis au-dessus.
C'est le seul site Inca à posséder des colonnes.
Il ne subsiste que la partie basse des colonnes.
D'après les mythes, à la fois créateur, héros civilisateur et transformateur. Viracocha (ou Wira Qocha), dieu inca, créa d'abord le Ciel et la Terre, ainsi que la première humanité qui vivait dans les ténèbres. Plus tard, il la détruisit pour la punir d'une faute qui nous est inconnue, transformant les hommes en statues de pierre.
le temple
Dans une deuxième création, Viracocha sort du lac Titicaca et crée le Soleil, le jour, la Lune et les étoiles. Ensuite, il sculpte en pierre une humanité ayant déjà des chefs, des femmes enceintes, des femmes ayant accouché et des enfants.
Une fois créés le monde et les gens qui devaient le peupler, Viracocha devient le héros civilisateur donnant aux hommes les lois qu'ils devraient respecter. Après avoir vécu de nombreuses aventures, le dieu parvient au bord de la mer et disparaît à l'horizon.
Les Qolqas étaient un centre de stockage des denrées alimentaires, de forme circulaire de 8m de diamètre.
C'est pendant le règne de Pachacutec que le culte du Créateur prend une place prépondérante parmi la classe dirigeante. Viracocha devient le protecteur particulier de l'Inca, qui lui fait construire un temple à Cuzco. Pachacutec organise le culte de ce dieu dans les différentes provinces de l'empire et il lui fait attribuer des serviteurs, des troupeaux et des propriétés.
Des maisons alignées sont réservées aux prêtres.
L'endroit est toujours cultivé depuis les Incas.
Sur le site se trouve un lac artificiel au fond recouvert de pierres, dont l'usage n'est pas connu, ainsi qu'un ensemble de fontaines appelées le bain de l'Inca.
Le réseau d'alimentation de ces fontaines est parfait, et personne n'a encore réussi à savoir d'où vient l'eau de ces sources qui ne se tarissent jamais.
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Sur la route, superbe surprise, halte dans un petit village
Au Pérou, comme au mexique on boit beaucoup de coca cola, la tradition voulant que, plus on rote dans l'eglise plus on est écouté par dieu, la vierge, les saints...
On découvre alors une très jolie église
Hélas fermée, dommage !
SAQSAYWAMAN
Saksaywaman, Saqsaywaman ou Sacsayhuamán (mot quechua signifiant « rapace content » ou « repu ») est une forteresse inca ou un centre religieux dédié au Soleil et à d'autres dieux incas, située à deux kilomètres de la ville de Cuzco, au Pérou.
Construite vers le xiiie siècle, très probablement dans un but défensif ou religieux, la forteresse se trouve à 3 700 m d'altitude. Elle a la forme d'une tête de puma, animal sacré dans la tradition inca.
Cet immense complexe architectural fut érigé à l'initiative de l'inca Pachacutec, poursuivie sous le règne de Tupac Yupanqui et peut-être achevée sous celui de Huayna Capac.
Transporter ces masses sont l'objet d'innombrables hypothèses, depuis l'archéologie expérimentale, qui imagine une « œuvre sacrée » où plus de 20 000 hommes travaillent pendant plus de 50 ans selon les directives des architectes Huallpa Rimachi, Inca Maricachi, Acahuana Inca et Calla Cunchuy, à rouler les blocs sur des galets, à les sculpter pour qu'ils s'ajustent, à entasser les galets en rampes pour élever les blocs en hauteur grâce à d'autres blocs servant de contrepoids, puis à démonter les rampes
La citadelle est composée de trois murs ou remparts parallèles longs de 600 m, disposés en zigzag, lesquels sont constitués de blocs monolithiques de calcaire parfaitement assemblés et encastrés les uns dans les autres, d'un poids allant de 128 à 200 tonnes (les fondations sont en calcaire et les murs en andésite). Les enceintes, qui mesurent environ 360 m de long, sont reliées par des escaliers et des portes trapézoïdales.
Comment les Incas s’y prenaient-ils pour assembler ces énormes blocs de pierres sans joints apparents, sans mortier ? Les archéologues savent que les Incas exploitaient la forme naturelle des blocs arrachés aux carrière de pierres. Les ouvriers utilisaient les faiblesses des rochers pour les détacher et les découper. Cela explique les formes parfois irrégulières des blocs (surtout les plus gros).
En plus de la méthode de l’encastrement des pierres, les ingénieurs incas utilisaient parfois des attaches en bronze, en forme de ‘double T’ ou de ‘C’ pour lier les blocs (une méthode héritée de la civilisation pré-inca de Tiwanaku). On peut voir à Coricancha, à Cusco, de magnifiques exemples de pierres autrefois reliées par ces attaches. Cet ensemble d’énormes pierres aux formes irrégulières avait l’avantage d’être résistant aux tremblements de terre fréquents au Pérou.
Mais les artisans devaient tout de même tailler ces pierres afin qu’elles s’encastrent les unes contre les autres. Les Incas utilisaient pour cela un matériau extrêmement dur comme l’hématite. Un ouvrage qui devait être laborieux. Les constructeurs incas accordaient par ailleurs un soin tout particulier aux façades des édifices importants comme les temples et les palais, faisant voir un encastrement parfait. Mais il s’agit là de la façade. A l’abri des regards, l’arrière des pierres pouvait être comblé de terre et de cailloux pour remplir le vide entre les pierres.
Q'ENGO
Q'enqo est un sanctuaire inca situé à six kilomètres au nord de la ville de Cuzco au Pérou.
Faisant partie de la Vallée sacrée des Incas, le site culmine à 3 580 mètres d'altitude.
Du temps de la civilisation Inca, Q'enqo était une centre religieux et de sacrifices avec son amphithéâtre en forme d'ellipse situé à 6 km au nord de Cuzco.
Le centre est en fait constitué de 2 parties, l'un sur la route allant à Pisac et l'autre à quelque 300 m du précédent.
Le site est percouru de canaux taillés en zigzag sur une longueur de 3 ou 4 m dans la roche.
L' amphithéâtre, esplanade de 630 m2 comporte de nombreuses niches, une fontaine.et une construction souterraine.
Au centre se trouve cet énorme rocher.
Une grotte est située sous l'amphithéatre, elle est semi naturelle, car elle a été ornée par un imposant trône de pierre et une table autel servant peut-être aux sacrifices.
Selon une légende, de la grotte il y a aurait des souterrains qui se prolongeraient jusqu'à Cuzco.
Sur la route de Puno
SILLUSTANI
Sillustani est un site archéologique pré-Inca, situé sur les rives du lac Umayo, près de Puno.
A 32 km de Puno, sur la route de Juliaca, la presqu'île de Sillustani abrite des monuments parmi les plus mystérieux du Pérou.
Le site est un cimetière de la culture colla (1000 à 1400 de notre ère) qu'auraient utilisé les Incas.
Ce site funéraire est constitué de tombes en forme de tour appelées « chullpa ».
Les murs extérieurs des chullpas (les tombes) sont d'influence inca.
Les édifices circulaires abritaient des momies que l'on introduisait par une porte dérobée située à leur base.
Sur les plus importantes de ces tours, la Torre de la Lagartija (du lézard) et celle de la Serpiente (du serpent) sont gravées des figures de ces deux animaux sacrés.
Ces tours ont été bâties par le peuple Qolla, des Aymaras qui seront conquis par l'Empire inca au xve siècle. Elles conservent les restes de plusieurs individus, certainement regroupés en famille (jusqu'à dix individus) et accompagnés d'offrandes. La plupart d'entre elles ont été pillées alors que d'autres sont restées achevées.
Deux cercles consacrés à la lune et au soleil continuent, mille ans après avoir été tracés, d'attirer les farfelus illuminés ou les sorciers venus y prier, invoquer un dieu, ou lancer un mauvais sort. Aussi n'est-il pas rare d'y voir de l'affluence en fin d'après-midi et autour de minuit.
Les diverses chullpa présentent des caractères différents selon l'époque de leur construction.
Certaines sont constituées de moellons de grande taille assemblés avec de la chaux (elles sont l'œuvre des Qolla) tandis que d'autres sont construites de pierres de forme parallélépipédique parfaitement ajustées.
Elles sont toutes de forme cylindrique, atteignant parfois une hauteur de 12 m.
Dominant le lac Umayo et une île plate dont seuls les chamans sont autorisés à fouler le sol, le site de Sillustani dégage des ondes d'énergie fabuleuses.
Le culte des ancêtres participe de la culture Aymara, les chullpas sont construites pour souligner le lien entre vie et mort. Les corps momifiés étaient déposés en position fœtale. Leur unique ouverture donne à l'est, où le soleil est chaque jour recréé par la Terre Mère.
VALLEE SACREE DES INCAS, URUMBAMBA
Dans les Andes du Pérou, à quelques kilomètres de Cusco entre Pisac (à l’est) et Ollantaytambo (à l’ouest), se trouve la Vallée Sacrée des Incas, berceau de la civilisation Inca.
La Vallée sacrée des Incas fut une cite très importante pour la civilisation Inca.
Les incas l’appelaient ainsi parce que toutes les plantes pouvaient pousser dans cette vallée, grâce à son emplacement géographique et à son climat propice à l’agriculture.
En fait, la Vallée Sacrée était un gigantesque lieu d’agriculture. Surnommée le « grenier des Incas », on y cultivait principalement des pommes de terres, du maïs et divers fruits …
Ruines et terrasses et inca
Les prouesses architecturales et les villages bâtis à une haute altitude demeurent un vrai mystère pour les archéologues et alimentent l’imagination des passionnés du « surnaturel ».
Ruines et terrasses inca
Une chose est sûre, les Incas étaient d’ingénieux agriculteurs et des bâtisseurs hors normes ! Cet empire précolombien a laissé derrière lui de merveilleuses constructions et des forteresses fascinantes.
OLLANTAYTAMBO
sur la route...
Elle cuit des cochons d'inde
Au pied de la fortersse
Ollantaytambo est une forteresse inca dont le nom signifie l'auberge d'Ollantay, du nom d'un guerrier.
Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s'y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de Cuzco.
Elle est située à 75 km au nord-ouest de Cuzco, à 2 792 m d'altitude. Elle se trouve au point de jonction de la vallée de l'Urubamba et d'un ravin latéral sur la droite.
Tête de l'inca dans la montagne
Greniers à grains
Manif dans le village !
Ollantaytambo est l'un des seuls vestiges de l'architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios.
Vers le sommet, plusieurs blocs de porphyre rougeâtre de 5,44 m de long sur 1,46 m de haut gisent couchés sur le sol ; deux autres, disposés en angle droit, marquent l’entrée d’un souterrain qui aurait communiqué avec Cuzco (la ville impériale)
La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le ravin, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille fortement épaisse qui lui sert de base.
Le fameux mur des 6 monolithes de porphyre rouge, de plus de 3 m de haut (vestiges du temple d'Ollantaytambo). On distingue encore les restes de bas-relief, dont peut-être la croix carrée andine ou Chacana.
Gros-plan sur les joints de pierre pour l'assemblage des mêmes monolithes.
La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs.
Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux.
Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles.
Les unes sont longues et étroites, d'autres sont carrées.
Elles ont des ouvertures qui devaient être des portes et des fenêtres. À l'intérieur, des niches sont pratiquées dans les murs. Elles sont bâties en schiste recouvert de boue jaunâtre.
Les toits manquent car ils étaient faits de paille.
MACHU PICCHU
Machu Picchu (signifiant « vieille montagne » en quechua) est le nom contemporain donné à une llaqta (une ancienne ville inca des Andes en queshua) construit vers 1450.
Le site est situé dans la Cordillère orientale du sud du Pérou, dans la chaîne des Andes à 2430 mètres d’altitude, dans la région de Cuzco, province de Urubamba, sur la Vallée Sacrée des Incas, à 80 kilomètres au nord-ouest de la ville de Cuzco, où coule la rivière Urubamba qui traverse la chaîne de montagnes et donne naissance à un canyon au climat tropical de montagne.
Selon de nombreux chercheurs, son nom d’origine aurait été Llaqtapata.
La route n’est pas intégrée au réseau routier national du Pérou.
Il commence dans la ville d’Aguas Calientes, qui n’est accessible que par train (à environ trois heures de Cuzco) ou par hélicoptère (à 30 minutes de Cuzco).
L’absence de route directe vers le sanctuaire de Machu Picchu est intentionnelle et permet de contrôler le flux de visiteurs dans cette zone.
Après le train...
le bus pour parvenir au site.
La zone archéologique est accessible, soit par les routes post-incas qui y mènent, soit par la route de Hiram Bingham (qui monte le versant de la colline du Machu Picchu depuis l’ancienne gare de Puente Ruinas, située au fond du canyon).
Certains de ses bâtiments et le caractère cérémoniel de la principale route d’accès à la llaqta témoignent de son origine antérieure à Pachacutec et de son utilisation présumée comme sanctuaire religieux.
Les deux utilisations, celle de palais et celle de sanctuaire, n’auraient pas été incompatibles. Même si son caractère militaire supposé est contesté, les qualificatifs populaires de « forteresse » ou de « citadelle » ont souvent été utilisé pour désigner le site du Machu Picchu.
Machu Picchu est considéré à la fois comme un chef-d’œuvre d’architecture et d’ingénierie.
Les montagnes Machu Picchu et Huayna Picchu font partie d’une grande formation torographique connue sous le nom de Batolito de Vilcabamba, dans la Cordillère centrale des Andes péruviennes.
Ils sont situés sur la rive gauche du canyon dit d’Urubamba, anciennement connu sous le nom de Quebrada de Picchu.
Au pied des collines, tout autour d’eux coule la rivière Vilcanota-Urubamba. Le site archéologique inca est situé à mi-chemin entre les sommets des deux montagnes, à 450 mètres au-dessus du niveau de la vallée et à 2438 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La zone bâtie mesure environ 530 mètres de long et 200 mètres de large, avec 172 bâtiments.
Le complexe est clairement divisé en deux grandes zones : la zone agricole, formée par des ensembles de terrasses de culture, qui est située au sud et la zone urbaine, qui est, bien sûr, celle où ses occupants ont vécu et où les principales activités civiles et religieuses ont eu lieu.
Les deux zones sont séparées par un mur, un fossé et un escalier, éléments qui s’étendent parallèlement sur le versant est de la montagne.
La zone agricole
Les terrasses du Machu Picchu ressemblent à de grands escaliers construits à flanc de colline.
Ce sont des structures formées par un mur de pierre et un remplissage de différentes couches de matériaux (grosses pierres, petites pierres, gravier, argile et terres agricoles) qui facilitent le drainage, empêchant l’eau de s’y infiltrer (compte tenu des fortes précipitations dans la région) et d’effriter leur structure.
Ce type de construction a permis de les cultiver jusqu’à la première décennie du XXe siècle. D’autres plates-formes de moindre largeur se trouvent dans la partie inférieure du Machu Picchu, autour de toute la ville. Leur fonction n’était pas agricole mais de servir de murs de soutènement.
Cinq grands bâtiments sont situés sur les plates-formes à l’est de la route Inca qui atteint le Machu Picchu par le sud. Ils étaient utilisés comme colcas ou entrepôts. À l’ouest de la route se trouvent deux autres grands ensembles de plates-formes : certaines concentriques avec une coupe semi-circulaire et d’autres droites.
Zone urbaine
Un mur d’environ 400 mètres de long sépare la ville de la zone agricole. Parallèlement au mur s’étend un « fossé » utilisé comme principal système de drainage de la ville.
Deux axes découpent la ville : le premier est matérialisé par une place large, construite sur des terrasses à plusieurs niveaux.
Le deuxième est un large escalier qui fait office de rue principale, avec une série de fontaines d'eau.
La zone sacrée est principalement dédiée à Inti, le dieu soleil, divinité principale du panthéon inca, après Huiracocha le dieu créateur.
Le temple principal est situé sur la place sacrée. Il est également connu comme la Place Sacrée.
A l’arrière du mur principal se trouve une petite enceinte appelée «la chambre des ornements» ou «maison du prêtre». Selon certains historiens, ce site aurait pu servir de résidence aux prêtres. Le temple principal doit avoir été un centre de culte pour Wiracocha (aussi connu sous le nom de Viracocha), le «dieu créateur» non seulement des Incas mais de beaucoup des anciens peuples des Andes.
Le temple du soleil est situé dans la partie la plus haute du secteur religieux. Sa construction a été réalisée sur une grotte naturelle.
Pour accéder à ce temple, on doit monter un escalier en pierre qui mène à une porte où des éléments de sécurité ont été trouvés pour la garder fermée.
D’énormes blocs de granit ont été utilisés pour son élaboration. L’enceinte a un segment de parois plates et un autre semi-circulaire. Dans ce dernier il y a deux fenêtres faisant face à l’Ouest et au nord, qui ont servi à observer avec précision les solstices d’hiver et d’été.
Au milieu de cette enceinte, il y a une pierre sculptée qui servait de sanctuaire au soleil.
Le Temple du Soleil avait la fonction d’étude astronomique et d’adoration du soleil. Seuls les prêtres ou l’Inca lui-même pouvaient y accéder.
Ce n’est pas par hasard que le site a été érigé dans la partie la plus élevée du secteur religieux.
Selon les Incas, c’était idéal pour une meilleure relation avec les dieux. C’était une telle importance que certaines études suggèrent qu’il y avait des ornements incrustés dans les pierres précieuses.
Situé sur la Place Sacrée dans la principale section urbaine du Machu Picchu, le Temple des Trois Fenêtres est une grande structure lithique construite de trois murs.
Le long mur principal comporte trois grandes fenêtres orientées à l'est, et les deux parois latérales plus courtes ont été utilisées pour soutenir la poutre principale du toit.
Cette enceinte est l’une des plus mystérieuses de la Citadelle Inca.
Elle est située tout près de la place principale et du temple principal, au cœur du secteur urbain.
La construction a été faite avec des pierres de taille variée assemblées parfaitement.
Son orientation vers l’extérieur permet d’apprécier la sortie et l’ascension du soleil.
Lors de leur découverte, des pièces de cérémonie telles que des vases, des bocaux et diverses sources ont été trouvées.
Quand Hiram Bingham a exploré l’endroit qu’il a écrit dans son carnet, il a trouvé une inscription sur les roches du Temple des Trois Fenêtres avec les noms d’Agustín Lizárraga et trois autres personnes.
Les habitants des environs, sont arrivés à l’endroit en 1902, neuf ans avant l’arrivée de l’explorateur américain.
Le cadran solaire montre une fois de plus l'intelligence du peuple Inca. Tout est pensé pour avoir le maximum de récolte.
Situé dans la partie inférieure du Secteur Urbain de Machu Picchu, le Rocher Sacré (appelé aussi sinistrement Wanka en Quechua), est une grosse pierre, entourée d'un petit muret. Devant le rocher se trouve un grand espace plat ouvert flanqué de 2 abris ouverts sur les côtés. Les abris lithiques ont été restaurés par le ministère péruvien de la Culture et comprennent désormais des toits de chaume.
Le rocher, qui, selon certains, ressemble à la forme du sommet des montagnes derrière lui (notamment la montagne Yanantin) est un sanctuaire où les Incas effectuaient des rituels spéciaux et des pachamamas (offrandes à la terre). Les deux abris étaient utilisés par les personnes effectuant les rituels.
Le Rocher Sacré est un symbole puissant à Machu Picchu, et est reconnu comme étant un espace spirituel pour la méditation et l'absorption des énergies positives.
Miroirs d'eau
Ce bâtiment lithique est un groupe de pierres irrégulièrement sculptées de telle manière qu’elles assimilent la figure du condor andin, un oiseau sacré selon la vision du monde Inca.
Le premier et plus grand massif ressemble aux contours d’un oiseau aux ailes déployées.
L’une des attractions les plus populaires de la ville Inca est situé dans le secteur urbain suite à un passage de la place principale.
Ce bâtiment lithique est un groupe de pierres irrégulièrement sculptées de telle manière qu’elles assimilent la figure du condor andin, un oiseau sacré selon la vision du monde Inca.
Le premier et plus grand massif ressemble aux contours d’un oiseau aux ailes déployées.
Sur le sol de cette construction une autre forme irrégulière de plus petite taille a été élaborée, qui ressemble à la tête de l’oiseau Inca sacré. En joignant les deux roches sculptées sous un angle, on obtient la figure du condor andin. Depuis lors, le site a été appelé le Temple du Condor.
La fonction de ce temple était religieuse. La découverte de ces figures a conduit à dénommer l’ensemble des bâtiments voisins comme secteur religieux de Machu Picchu. Le condor représentait la fertilité pour les Incas (et pour les habitants actuels des Andes).
Dans la partie inférieure de l’immense rocher, la figure à l’oiseau est une enceinte souterraine qui a reçu la dénomination de donjons.
On croit que ceux-ci ont servi de lieu de punition pour les habitants incas qui ont commis certaines des infractions punissables par eux.
Selon les historiens, l’Empire Inca a puni les voleurs, les menteurs et les fainéants.
Système d'iirigation
Toutes les constructions du Machu Picchu sont de style classique inca, c'est-à-dire avec les constructions ayant une surface légèrement plus importante à la base qu'au sommet, ce qui leur confère une bonne résistance aux séismes.
Quelques rares murs sur le site sont composés de pierres parfaitement ajustées, mais l'ensemble des constructions est constitué, contrairement aux autres sites de la région, de pierres non ajustées.
Les Incas ne faisaient pas usage de ciment sur leurs sites mais sur celui du Machu Picchu, la majorité des murs et des édifices sont constitués de pierres très irrégulières, disjointes et remplies de terre entre elles. Le granit des pierres utilisées pour la construction provient du site lui même.
Le retour...
LIMA, la capitale
Prêts pour le départ en direction du Pérou...
Lima la capitale et la plus grande ville du Pérou est aussi le chef-lieu de la région de Lima.
Au milieu de la façade maritime du Pérou sur l'océan Pacifique, Lima s'étend sur les vallées de trois fleuves : Rímac, Chillón (es) et Lurín.
Lima est fondée le 18 janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro.
Sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »), elle devient la capitale et la ville principale de la vice-royauté du Pérou, puis celle de la République, après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1821.
La plaza de armas
Le Centre historique de Lima se situe principalement dans le Cercado de Lima et dans le district de Rímac.
Lima est le cœur commercial, financier, culturel et politique du Pérou, tout en concentrant deux tiers de l’industrie, en relation avec le plus grand aéroport du pays : l'aéroport international Jorge Chávez desservant les principales villes d’Europe, des États-Unis et d'Amérique latine.
Le patrimoine architectural de Lima va de l’époque coloniale au xxe siècle et, pour cette raison, le centre-ville a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991.
La province de Lima est divisée en 43 districts.
Situé sur la Plaza de Armas de Lima, le palais de l'archevêque de Lima est un exemple extraordinaire d'architecture néo-classique.
S'élevant à côté de la cathédrale de Lima, ce bâtiment a été la résidence de l'archevêque depuis que Francisco Pizarro l'a décrété comme tel en 1535.
Le bâtiment, cependant, est relativement nouveau, construit en 1924 après que le bâtiment précédent, qui avait résisté pendant des années, était en mauvais état.
En plus de la façade en flèche et finement sculptée, il y a des sculptures spectaculaires sur les balcons en cèdre qui pendent au-dessus de la porte d'entrée.
A l'intérieur,
Elle aurait été construite sur un terrain ayant précédemment appartenu à l'Ordre des Mercédaires, un ancien couvent qui se consacrait à la libération des chrétiens retenus captifs.
La structure d'origine a été bâtie en bois en 1541. Elle a été reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Plus de 1 600 balcons ont été construits durant la Vice-royauté du Pérou et autant durant la République. La municipalité de Lima a favorisé l'obtention de fonds pour des professionnels ou des particuliers des balcons afin que ces derniers soient entretenus comme originellement.
L'abondance de balcons donnent une harmonie dans cette partie de la ville.
L'église SAINT FRANCOIS
Connue sous le nom de l’église d’or, l’église Saint-François été construite au XVIe siècle sous le règne du roi Fernando.
Bien que ses origines soient d’origine romane, l’église a été transformée par la suite en l’un des exemples les plus remarquables de l’architecture gothique,ainsi que d’éléments porteurs du style baroque.
Elle est située dans le centre de la ville, très proche de la place principale, et la première chose que l'on voit c'est la façade colossale de l'église qui est remarquable avant tout par sa couleur ocre et sa gigantesque couverture.
L’intérieur de l’église est à couper le souffle, elle est décorée de panneaux sculptés recouverts d’une couche de feuille d’or.
Aujourd’hui, l’église abrite un musée et contient notamment une sculpture de l’arbre généalogique de Jésus et sous le sol de l’Église Saint-François se cachent des catacombes où sont enterrés des moines et les familles les plus riches.
Elle abrite également un ossuaire avec des milliers d’os humains qu’on peut observer à travers un plancher de verre.
Le couvent Saint François
Le sanctuaire est dédié à l'apôtre Jude.
Lors de la fête du Saint, une tonne et demie d'argent est transportée depuis la basilique dans une procession par 40 personnes.
La basilique et le monastère ont été consacrés en 1673 et terminés en 1774. Après avoir résisté à différents tremblements de terre, l'ensemble a subi des dégâts en 1970.
Le sanctuaire de Notre-Dame de la Solitude
Il a été construit à la fin du XVIe siècle à côté du couvent Maximum du Très Saint Nom de Jésus (San Francisco) et est situé à deux pâtés de maisons de laPlaza Mayor de Lima, dans le centre historique de l’ancienne ville des rois du Pérou.
Construit par la Confrérie Notre-Dame de la Solitude en 1604 et financé par les membres de la guilde des Barbiers et Chirurgiens pour le culte de la Mère du Christ dans le Mystère de ses Douleurs.
Pour des raisons stylistiques et architecturales, un autre bâtiment a été construit parallèlement à la deuxième église franciscaine.
En 1674, cette église orientée au sud a été ouverte, réalisant avec la basilique de San Francisco « el Grande » l’ensemble architectural baroque le plus remarquable et unitaire qui conserve la capitale.
La cathédrale est érigée sur le lieu du culte de la divinité inca Puma Inti et du palais du prince Sinchi Puma, descendant de l'Inca Sinchi Roca.
Lorsque Pizzaro fonde Lima, il contraint Sinchi Puma à renoncer à ses possessions pour y construire une église dédiée à la Notre-Dame de l'Assomption.
il s'agit d'un édifice de style renaissance à trois nefs et deux chapelles latérales.
Les travaux sont toutefois longs à se mettre en œuvre puis contrariés par les tremblements de terre de 1606 et 1609. Finalement, les nefs de la partie principale de la cathédrale sont consacrées en octobre 1625, tandis que le portail est achevé en 1632 et les tours en 1649.
Plusieurs tremblements de terre ont par la suite partiellement détruit la cathédrale, en particulier en 1687 et en 1746, nécessitant des reconstructions.
C'est notamment pourquoi les tours de la façade ne prennent leur forme actuelle qu'en 1797.
La cathédrale est encore restaurée en 1822, puis rénovée en 1920 et 1941. Il en résulte un mélange d'éléments baroques, gothiques, néoclassiques et romantiques.
Le Pape Jean-Paul II s'est rendu dans cette cathédrale à deux reprises, en 1985 et 1988. Cela est commémoré par des plaques à l'entrée.
Miraflores, au bord du pacfique