CAMARGUE- Les Salins Giraud- Les Baux de Provence-Saintes Maries de la Mer- Aigues Mortes-
En Camargue en mai 2021 juste après le confinement...Nous avions alors la possibilité de parcourir plus de 200 kms mais... tout était fermé, restaurants, musées, visites des momuments mais tant pis, on en a quand même profité et on s'est bien aéré.
Les Baux de Povence
Perché sur un éperon rocheux, le village des Baux-de-Provence est classé parmi les plus beaux de France.Il possède un patrimoine incroyablement riche, dont la citadelle est le point d’orgue.
Situé dans le massif des Alpilles, le village est en outre entouré de superbes paysages,
Avec seulement 510 km² de superficie totale, le Parc des Alpilles créé en 2007, se répartit sur un massif montagneux calcaire. Un territoire riche en biodiversité mêlant milieux humides et espaces secs, façonné par plus de 4 000 ans de civilisation.
Terre typiquement provençale, on y découvre ainsi une mosaïque de milieux naturels, garrigues, forêts, falaises, marais ou cultures, variété des milieux, et richesse de la faune et de la flore.
L'incontournable des Baux-de-Provence, c’est son Château !
Situé sur une barre rocheuse du flanc sud des Alpilles, il est l’un des plus anciens établissements féodaux d’Europe.
Érigée entre les XIIe siècle et XVIe siècle, l’église Saint-Vincent est l’église paroissiale du village des Baux-de-Provence. De style roman, elle est en partie creusée dans le roc.
Vitraux modernes de Max Ingrand, offerts par Le Prince Rainier III de Monaco en 1962.
Cette chapelle est un incontournable, on peut notamment y admirer une sublime fresque d’Yves Brayer qui date de 1974. Cette dernière représente le Noël des Bergers dans la tradition provençale.
Quant à l’église, elle se trouve en bordure de la falaise dominant le Vallon de la Fontaine. Construite au XVIIe siècle par la Confrérie des Pénitents Blancs, elle est relevée de ses ruines en 1937 par les Confréries de Langue d’Oc.
La Porte Eyguières
Cette « Porte de l’eau » était jadis l’unique porte charretière du village.
Jusqu’en 1866, elle était ainsi le seul accès au village. Les habitants y passaient pour chercher de l’eau au Vallon de la Fontaine.
Pas de resto mais on ne se laisse pas abattre pour autant !
Les Saintes Maries de la Mer, capitale de la Camargue, est une belle ville blanche entourée d’eau, d’un côté la Méditerranée et de l’autre les marais.
Mais pour beaucoup de gens, et surtout pour les gitans, le plus grand charme de cette ville est son histoire et ses traditions.
Le centre de la ville composé d'une foison de maisons blanches surplombe un réseau de rues animées de boutiques, de galeries d’art et de restaurants sur lesquels s’ouvrent des places pittoresques.
Le bâtiment emblématique de la ville et bien sûr l’église des Saintes maries dédiée aux Saintes Maries (Jacobé et Salomé). C'est une église fortifiée qui, à l’époque de sa construction, était un simple prieuré.
Construite aux 9ème et 12ème siècles à l’embouchure du Rhône, dans le pur style roman, cette église (fortifiée au 14ème siècle) avait pour mission de protéger la ville des incursions des pirates sarrasins et arabes, qui tentaient d’envahir et de piller le village.
Le toit de l’église est entouré d’un chemin de ronde (qui servait autrefois de tour de guet), avec mâchicoulis et créneaux.
Les reliques des saintes Marie-Jacobé et Marie-Salomé (retrouvées dans l’église en 1448) se trouvent dans la chapelle haute, on accède à la chapelle haute par le toit-terrasse en empruntant des escaliers construits dans l’épaisseur des murs.
Dans la crypte à l’intérieur de l’église, se trouve la statue de Sainte Sara, la Vierge noire.
Lors du Pèlerinage des Gitans fin mai, la crypte de l’église est plongée dans une atmosphère vraiment unique, les nombreuses bougies allumées créent des lumières et des ombres mystérieuses, enveloppées d’une chaleur incroyable tandis que la statue de la sainte, habillée pour la fête, est embrassée par les pèlerins au milieu de l’extase religieuse.
Le village de Salin-de-Giraud au sud-est du delta de la Camargue, sur la commune d'Arles est situé à 40 km du centre-ville !
Le delta du Rhône, entre Salin de Giraud et les Saintes Maries de la mer est un réservoir exceptionnel et unique de biodiversité. On est sur le territoire historique de l’exploitation du sel, avec ses marais salants et ses flamands roses.
Pour les besoins de l’exploitation du sel et de la fabrication de la soude, le village a été créé de toutes pièces.
L’habitat a été édifié sur le modèle des cités ouvrières du nord de la France. D’un côté le quartier Péchiney, Société créée par Henri Merle. De l’autre, le quartier du belge Solvay (pour la fabrication de la soude).
Deux corons ont été construits sur le modèle de la Société patronale paternaliste, le patron fournit le travail, le logement, les loisirs et tout ce qui concerne la vie des ouvriers.
Ici et depuis l’Antiquité on exploite le sel, produit de première nécessité et monnaie d’échange avant d’être soumis à l’impôt.
Le « salarium » consistait en une remise de sel en échange d’autres marchandises. Ensuite, il fut instauré un impôt sur ce produit, la Gabelle pour renflouer les caisses du roi et ceci par un artifice, le roi étant considéré comme propriétaire du sol.
Le montant de cet impôt sera différent en fonction des régions. Produit d’échange par excellence, les routes du sel sont d’une importance considérable dans les communications entre différentes régions.
Phare de Faramans
AIGUES MORTES, cité fortifiée
Sur la route...
La place Saint-Louis est considérée comme le coeur de la vieille ville. Au centre, on trouve une statue de Saint-Louis, fondateur des fortifications. On y trouve de nombreux cafés ou restaurants avec de larges terrasses.
La place héberge la mairie, l’office de tourisme et l’église Notre-Dame des Sablons. En son centre trône la statue de Saint Louis. Cette sculpture de Pradier rend hommage au roi, créateur des remparts de la cité.
À partir de sa construction au milieu du XIIe siècle, l’Histoire n’a pas été tendre avec elle. Pour preuve, les protestants la dévastent en 1575. Ensuite, son clocher s’effondre en 1634. Puis, les révolutionnaires la réquisitionnent et la transforment en entrepôt à sel.
Au XIXe siècle, Notre-Dame-des-Sablons retrouve enfin sa fonction originelle. Dans les années 1960, l’édifice s’habille d’un style plus austère mais une touche de fantaisie est apportée en 1991 grâce aux vitraux contemporains de Claude Viallat et Bernard Dhonneur.
Juste au sud de la ville fortifiée se trouve un étang appelé étang de la ville. Le bordure de l’étang a été aménagée notamment avec des platelages. Cette courte promenade fait environ 500 mètres aller simple. On peut y voir des poules d’eau, des canards sauvages et des ragondins.
La chapelle des Pénitents blancs se trouve dans l’enceinte de la ville fortifiée. Cette petite chapelle de style gothique fut utilisée comme siège par les Sans-culottes lors de la révolution.
Elle fut alors dépouillée de son mobilier.
La chapelle de la confrérie des Pénitents Gris située à quelques pas de la chapelle des Pénitents blancs
Cette chapelle se trouve au coeur de la vieille ville d’Aigues-Mortes. Son édification sur les fondations d’un ancien couvent, remonterait à la deuxième moitié du XIVe siècle. Elle est de ce fait l’une des plus anciennes chapelles du Gard.
Ravagée lors des Guerres de religion, une reconstruction eut lieu vers 1600, avant de subir elle aussi les impacts de la Révolution.
Les deux chapelles connurent le même destin. Après la Révolution, l’État en fit l’acquisition et lui redonna son cachet.
Sur la route du retour vers le centre d'Arles, surprise !