Equateur N° 1 - Quito et la Mitad del Mundo

En route pour 

L'EQUATEUR !!!!!

Malgrè sa petite taille, ce pays andin à cheval sur la ligne équatoriale est une terre de contrastes par excellence, tant par sa diversité géographique que climatique et humaine.

Ce sont plusieurs pays en un seul. Composant une véritable épine dorsale nord-sud la cordillère des Andes délimite trois régions naturelles, la côte au bord du Pacifique, la Sierra région montagneuse, et l'Oriente ou Amazonie sans oublier l'Equateur insulaire, connu sous le nom d'archipel des Galapagos, un univers à part et unique au monde. 

L'Equateur est délimité au nord par la Colombie, au Sud et à l'Est par le Pérou et à l'ouest par l'océan Pacifique. L'ensemble du territoire est traversé par la ligne équatoriale.

 La capitale,

QUITO

S'étirant sur un plateau de 12 000 m, perchée à 2800 m d'altitude, encerclée par des volcans coiffées de neiges éternelles, mais seulement à 24 kms de la ligne de l'équateur, Quito est la seconde plus haute ville au monde après La Paz en Bolivie.

Importante cité précolombienne, elle n'a rien conservé de ses antiques bâtiments inca, seul subsiste le patrimoine architectural et artistique hérité de l'époque coloniale espagnole.

Virée nocturne dans le secteur de notre hôtel

 C'est sympa et animé !!!

Au Pied des abruptes pentes volcaniques du Pichincha (4790 m) la capitale équatorienne doit son nom à un peuple amérindien, les Quintu. 

Quand les incas basés à Cusco (aujourd'hui au Pérou), avancent jusqu'en Equateur, les habitants de l'actuel Quito leur opposent une résistance farouche. Cela ne suffit pas à arrêter l'inca Huayna Capac, qui finit par annexer toute la région, épousant dans la foulée la princesse de sang quintu. Capac fait alors de Quito la capitale du nord de son empire, une longue route la reliera ensuite à Cusco.

La vierge de Quito

Elle est située au sommet de la colline du Panicello, "Petit Pain" à 3000 m et domine tout Quito en particulier le casco viejo, vieux quartier. Elle sert de repère qui sépare le nord du sud. 

La statue de la Vierge est venue d'Espagne, elle est toute en pierre recouverte de quelques 7000 plaquettes d'aluminium. Cest une reproduction de la vierge de Legarda qui se trouve dans l'église de San Francisco.

Debout sur le globe terrestre, et foulant au pied une couleuvre qui symbolise le mal, elle étend la protection de ses ailes déployées sur la capitale dans une attitude chancelante.

Situé sur la colline face au volcan Pichincha le parc Itchimba offre un point de vue magnifique sur la ville et la vallée.

 

La cathédrale Primadea de Quito

Edifiée de 1550 à 1562, elle a été réaménagée à plusieurs reprises. Mélange de style andalou, gothique néoclassique et baroque, la cathédrale traditionelle croix latine contient de nombreuses oeuvres de l'école quintena. 

C'est un poumon vert pour la ville que cet espace aménagé de sentiers de promenade et de pistes cyclistes.

 

A la Cima de la Libertad, théâtre de la bataille de Pinchincha (24 mai 1822), le Museo Templo de la Patria. 

 

La maison de cristal à l'entrée du parc accueille des expositions et des événements culturels.

 

Descente vers le Vieux Quartier, casco viejo classé au patrimoine depuis 1978.

 

 

 

n

 

et oui ce sont bien des os !

 

Plaza San Francisco

Monastério de San Francisco, le plus ancien de la ville construit en 1535. 

 

Il offre une façade monumentale précédée d'une immense terrasse où court une rampe de pierre.

 

 

Il aura fallu 163 ans pour parachever ce monument de l'art jésuite colonial (1605). 

 

A l'intérieur sa décoration en feuilles d'or couvre complétement l'intérieur du temple. C'est son style baroque et mudéjar qui lui a donné le titre d'église la plus riche d'Amérique du Sud. 

La sainte patrone de Quito, Mariana de Jesus, repose au pied de l'autel .Cette jeune femme orpheline d'une famille d'aristocrates avait donné toute sa fortune aux pauvres et beaucoup lui attribuaient le don de guérir.

 

 

C'est l'une des grandes places du quartier colonial.

Le général Sucre montre la direction de Pichincha, site de la bataille décisive qu'l remporta en 1622. 

  

Plafond à caissons de style mudéjar

 

 

Place de l'indépendance

Au coeur de la vieille ville, plantée de magnolias, d'hibiscus, de jacarandas et de cocotiers, elle est un lieu de détente des quintenos âgés qui monopolisent les bancs et y flânent toute la journée.

Au centre un monument en marbre de Carrare symbolise l'hymne à la liberté et commémore le premier cri de l'indépendance lancé le le 10/08/1809.

Le palais du gouvernement ou Palais présidentiel

Mise en place pour la relève de la garde

Le palais se signale par son drapeau équatorien et la présence de ses gardes. Leurs uniformes rouges, bleus et or du 19ème siècle contrastent avec la présence de fusils modernes.

Entre 1901 et 1948, l'Equateur a connu 39 gouvernements et 4 constitutions et jusqu'à 4 présidents successifs en seulement 26 jours !

 

Les RG du coin disséminés dans la foule mais repérés par bibi...

 La foule très fervente assiste toujours nombreuse à la relève de la garde et nous n'avons croisé que peu de touristes.

 

Le président, Rafael Correa

Après ce spectacle il est temps pour nous de nous rfraichir et de découvrir de nouvelles saveurs...

Tomates d'arbre

cacao

 

café 

 La Mitad del mundo

A une vingtaine de kilomètres au nord de Quito, à une altitude de 2483 m, la Mitad del Mundo, littéralement la moitié du monde : la marque de la ligne équinoxiale qui sépare notre planète en deux hémisphères. 

 Le site de la moitié du monde consiste en un monolithe de taille impressionnante, commémorant le travail de la mission géodésique française qui détermina au 18ème siècle, le tracé de la ligne imaginaire de l'Equateur.

Depuis peu, l'exactitude de ce tracé est remise en question. Les français se seraient en effet trompé de quelques centaines de mètres.

La plus belle part d'histoire réside dans la présence au point exact de latitude 0, des ruines archéologiques sur le Mont Catequilla, qui dateraient de 3000 ans !

Cette découverte met à jour, une fois de plus, la parfaite connaissance de la Terre et des étoiles par les civilisations précolombiennes. Le musée de la culture Solar illustre cette vérité.

  

Erigé en 1979, le monument actuel est une réplique de 30 m de haut du monument historique érigé en 1936 pour marquer le bicentenaire de la mission. 

A l'intérieur du monument un ascenseur nous hisse tout en haut pour une vue spectaculaire en particulier sur le volcan Pichincha.

Un musée ethnographique permet une découverte des populations indigènes du pays avec photos, costumes et divers objets, dommage photos non permises.

 

  

  

 

Un village colonial a été reconstitué sur le site.