En route pour la CROATIE !

mais d'abord survol du Mont Blanc

pour un atterrissage à DUBROVNIK

La vieille cité dalmate est véritablement unique avec un corset de murailles face au bleu de la mer, et à l'intérieur, une ville presque entièrement piétonne avec ses palais et ses églises, ses placettes et des coins populaires dans la partie haute de la ville.

Dubrovnik mille ans d'histoire : Raguse doit sa naissance aux habitants d'Epidaure, colonie grecque puis cité romaine détruite par les Avars au 7ème siècle.

Entre temps sur la terre ferme en face de la localité de Raguse, se développe une ville croate qui doit son nom Drubovnik au mot Dubrova qui désignre une forêts de chênes méditerranéens.

Muraille occidentale de la ville avec la Porte de Pile

Elle constitua pendant des siècles l'entrée principale de la ville. Le pont de pierre qui enjambe le fossé date des grands travaux de fortification de la ville dans la seconde moitié du 15ème siècle.

Le pont levis en bois date du 16ème et au dessus de l'encadrement Renaissance apparaît la statue de Saint-Blaise, le protecteur de la ville.

Passée cette porte on découvre le centre historique et la Placa ou Stradun qui traverse la ville de part en part comme un trait.

De chaque côté s'alignent au cordeau les façades des maisons toutes identiques, modestes demeures en comparaison des palais gothiques qui dominaient la rue jusqu'au 17ème s. C'est au séisme de 1667 que l'on doit cette régularité géométrique, même si la Placa existait depuis le 12ème s.

Cette artère reste la promenade favorite des habitants et des touristes qui déambulent sur des dalles luisantes à force d'être polies.

La Grande fontaine d'Onofrio.

Construite au 15ème s. elle était l'aboutisement de l'aqueduc qui approvisionnait la ville en eau. Il n'en reste aujourd'hui sur le pourtour qu'une série de colonnes entre lesquelles s'encadrent de beaux mascarons Renaissance.

L'Eglise Saint-Sauveur (1528), entre la Porte Pile et le couvent des franciscains, a été érigée sur décision du Sénat en reconnaissance au Sauveur pour avoir épargné la ville des dégâts du tremblement de terre de 1522.

Renaissance ragusaine.

L 'Eglise et le clocher du couvent franciscain s'ouvrent sur la Placa

par un splendide porche gothique du 15ème s. avec dans la lunette une Pietà entre les figures de Saint Jean-Baptiste et Saint Jérôme, le tout sous l'autorité de Dieu le Père.

A l'intérieur...

Le couvent possède le plus joli cloître de Dubrovnik, construit à la fin du 14ème s. dans un style roman.

Les arcs des galeries furent décorés au 18ème s. de fresques retraçant l'histoire de Saint-François.

Les petites rues transversales et pittoresques à la Placa...

L'autre extrémité de la Placa s'élargit en une place bordée d'un exceptionnel ensemble architectural, la place Luza.

La tour de l'Horloge construite en 1444 fut reconstruite en 1929.

Elle est agrémentée de 2 statues en bronze qui, en frappant sur le bourdon indiquent les heures.

Haute de 31 mètres elle représente avec la colonne Roland, un des symboles de la liberté de cette Ville-Etat.

Le cadran en laiton indique également les phases de lune.

L'église Saint-Blaise

Eglise baroque du Patron de la ville construite en 1715 à l'emplacement d'une vieille église romane consacrée au même Saint.

Saint-Blaise

Au milieu de la Place Luza

la colonne de Roland, où on hisse le drapeau blanc symbole des libertés de Raguse lors des grandes cérémonies.

A son dos s'adosse la statue gothique (15ème s.) d'un chevalier brandissant son épée. Il s'agit de Roland qui selon la légende locale, vint défendre la ville des Sarrazins.

Le Palais des recteurs à gauche et au fond le Palais Sponza

Le palais des recteurs

Ce palais de style gothique-renaissance doit son aspect actuel à de nombreux remaniements et reconstructions au cours de son histoire mouvementée.

Il fut souvent endommagé par des incendies, des explosions de poudre et des séismes.

Le palais abritait le cabinet du recteur, ses appartements personnels, la salle de réunion du Conseil ainsi que les salles de réception et d'audience.

Heurtoir sur le portail principal du palais des Recteurs

L'atrium du palais des Recteurs

Si le palais était une prison dorée pour le recteur qui, le temps de sa charge ne pouvait sortir de ses appartements à moins d'une cérémonie officielle, il l'était aussi pour les condamnés, dont les cellules s'ouvraient directement sur l'atrium.

Le buste en bronze du bienfaiteur ragusain dans l'atrium, Michaeli Pracat.

Chaises à porteurs italiennes du 18ème s.

Horloge qu'offrit le Maréchal Marmont au dernier recteur de Raguse.

Cabinet du Recteur

La petite fontaine d'Onofrio

Après la construction de l'aqueduc ragusain, son constructeur Onofrio della Cava construisit 2 fontaines publiques dans l'axe de la Placa, l'une à l'est et l'autre à l'ouest pour approvisonner en eau le marché qui se tenait autrefois sur la place Luza.

Elle fut érigée en 1438 et seuls les chrétiens pouvaient s'y approvisionner au moyen âge.

L'entrée sur le vieux port et les fortifications.

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Escalier baroque conduisant à l'église des Jésuites

La place Gunduliceva poljana et la statue de l'écrivain Ivan Gundulic (1892).

Elle est entourée de vieilles maisons en pierre, et est très animée le matin par le marché qui s'y tient où les paysans des environs viennent vendre leurs produits.

En route pour le Mont Srd en téléphérique

Cette colline à 413 m au dessus de la ville, offre des panoramas exceptionnels sur Dubrovnik et le large.

La tour circulaire Minceta

La colline est couronnée d'une forteresse constrite par les français lorsqu'ils occupèrent la côte dalmate de 1808 à 1814.

Cette place forte fut tenue par les forces serbes durant la guerre d'indépendance de 1991 : c'est de là qu'ils bombardèrent la ville.

Ce sont les remparts qui définissent la physionomie historique de la ville. Ils s'étendent sur une longueur ininterrompue de 1940 m et ceignent la ville d'une façon caractéristique en lui donnant cet aspect bien connu dans le monde entier.

Cette construction complexe est constituée d'une enfilade de bastions, de tours, de fortins, de casemates et de forteresses indépendantes.

Il a fallu 5 siècles pour parvenir à cet ensemble exceptionnel, un des plus beaux exemples d'archtecture militaire en Europe, tant du point de vue de son ampleur que de son état de conservation.

Un premier élan fut entrepris au 13ème s. puis au 14ème la muraille gothique est dressée.

Le fort Revelin

La porte intérieure Ploce.

L'entrée est de la ville est protégé par tout un ensemble de murs, de tours et de bastions. Comme le fort Revelin est situé en avant des remparts, l'entrée est de la ville a une porte extérieure et intérieure.

Les imposantes fortifications ragusaines côté terre.

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La cathédrale

La Cathédrale consacrée à la Vierge de l'Assomption date du début du 18 ème s.

Avec son alternance de niches et de pilastres, ses chapitaux corinthiens, la cathédrale de Dubrovnik dominée par son dôme sur un haut tambour ne déplacerait pas quelques places de Rome.

L'orgue et le choeur

L'intérieur, retauré après 1979, est dominé par le maître-hôtel et la grande composition en arrière de celui-ci : un polyptyque de l'Assomption de la Vierge réalisé par Titien (1490-1576).

Autel Notre Dame de Porat, icône bardée de plaques d'argent martelées.

Visite terminée, en route pour notre hôtel, magnifique et bien situé !

L'hôtel

La vue depuis notre chambre

notre chambre

et le coucher de soleil depuis la terrasse de la chambre, splendide !

Coucher de soleil sur les piscines en bordure de mer

et Dubrovnik de nuit...

et pour parfaire cette visite rien de tel que des chants et danses folkloriques.

En route pour les îles Elaphites

A suivre, les Iles Elaphites article 2

CROATIE N° 1- DUBROVNIK

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