ARLES-
ARLES
Ville d’art et d’histoire, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’unesco.
Place de la république, avec l'hôtel de ville
Intérieur hôtel de ville
Cathédrale Saint-Trophime
Elle constitue, avec son cloître, l’ensemble roman le plus remarquable de Provence, bâtie sur des vestiges de l’Antiquité à partir de 1100 !
La cathédrale, bâtie au XIIe siècle abrite de nombreux trésors architecturaux, comme son portail sculpté et son cloître. Ce dernier classé aux Monuments historiques en 1846, est célèbre pour ses belles sculptures bien conservées.
Le portail historié est réalisé vers 1180-1190. Les deux portes à fronton qui le flanquent ont été ajoutées à la fin du xviie siècle.
Elle présente une haute nef de cinq travées voûtées en berceau brisé flanquée d’étroits bas-côtés voûtés, qui date du milieu du xiie siècle, avec un court transept dont la croisée, surmontée d'une coupole, supporte le clocher.
Le chœur et le déambulatoire datent du xve siècle.
Le clocher primitif a été remplacé au début du xiiie siècle par la tour carrée actuelle dont le dernier étage a été refait au xviie siècle.
Le cloître est adossé à l'église et l’accès se fait par la cour du bâtiment situé à côté de l'église.
Les deux premières galeries, romanes présentent des sculptures d'une exceptionnelle qualité, véritables fleurons de l'art roman provençal.
L'édifice sera complété au XIVe siècle de deux autres galeries de style gothique.
Les modifications ultérieures de la cité épiscopale préserveront le cloître et ses salles adjacentes.
Au marché...
Les Arènes
Les arènes sont un amphithéâtre romain, construit vers 80 après J.-C.
On y organisait de grands spectacles et elles pouvaient accueillir 25 000 spectateurs.
C'est le monument romain le plus grand que l'on puisse voir en France. Les ingénieurs romains se sont inspirés du Colisée de Rome.
Les arènes ont ensuite été utilisées au Moyen Âge comme place forte, occupée par des habitations et défendue par des tours carrées encore en place.
Le monument a été fouillé et restauré au XIXe siècle.
Elles sont reconnues comme patrimoine mondial. Aujourd'hui les arènes d'Arles, comme celles de Nîmes, accueillent des spectacles et des corridas, ainsi que parfois des reconstitutions de combats de gladiateurs.
Les spectacles qui y avaient lieu était notamment des combats de gladiateurs. Les plus riches étaient devant, les citadins au milieu et les esclaves à l'arrière.
Les arènes étaient équipées de vomitoires (des bouches d'accès pour que tous les spectateurs puissent rentrer ou sortir sans que cela prenne trop de temps).
Les derniers spectacles antiques ont sûrement eu lieu vers 550 ap J.C.
Les Cryptoportiques
Les cryptoportiques d’Arles sont des galeries souterraines datant de l’an 46 avant J.-C., elles ont été construites afin de consolider la construction du Forum romain
L’originalité du forum d’Arles réside dans ses fondations. Il est en effet construit sur ces étonnants cryptoportiques.
Ces galeries de substruction répondaient à une nécessité structurelle, elles étaient destinées à compenser la déclivité de la colline de l’Hauture, de sorte que l'esplanade du forum repose sur une surface horizontale.
Les cryptoportiques forment un fer à cheval de 89 m de long et 59 m de large, constitué de trois galeries, elles-mêmes divisées en deux galeries parallèles accolées larges de 3,90 m, qui communiquent entre elles par des arches au cintre très surbaissé. en raison de la déclivité du terrain.
La galerie sud, creusée dans le roc, était souterraine, tandis que la galerie nord aboutissait à ciel ouvert. De ce côté une série de boutiques faisaient face à une place. Les cryptoportiques se distinguent par leur exécution soignée.
On peut aujourd’hui circuler dans ce lieu insolite. Lors de la visite, on se promène dans des souterrains plutôt sombres, à quelques dizaines de mètres sous terre !
Les Alyscamps
Champ de sarcophages de la promenade des Alyscamps
De l'époque romaine au Moyen-Age, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est d'Arles sur la via Aurelia, c'est-à-dire en dehors de la ville comme la plupart des nécropoles romaines.
Dès la fin du IVe siècle, les Alyscamps et le cimetière deTrinquetaille doivent leur célébrité au martyre de Genest, saint arlésien, décapité en 303.
Au fil des siècles ce lieu devient si renommé que de nombreuses personnes souhaitent y être enterrées, à l’instar des évêques d'Arles.
Des cadavres sont descendus par le Rhône sur de petits bateaux pour y être inhumés, une somme d'argent étant jointe pour rémunérer les Arlésiens qui mettent en sépulture les défunts.
La chapelle des Porcelet et le cimetière entourant l'église Saint-Honorat
Lanternon de l'église Saint-Honorat
Les thermes de Constantin
Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus.
Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire.
Les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av. J.-C. et ne se développent vraiment qu'au début de notre ère, avec l'invention des hypocaustes.
Edifices inséparables du confort de la vie urbaine à l'époque impériale, les thermes associaient les exercices physiques qui se déroulaient sur la palestre (salle d'entraînement) aux bains assurant l'hygiène corporelle.
Chaque après-midi toute la population, les femmes d'abord, les hommes ensuite, observait le rite de la sudation à sec, du bain chaud où la peau aspergée d'eau brûlante était raclée au strigile (sorte de petit racloir), du passage dans la salle tiède et de la piscine froide. Il se terminait par un vigoureux massage.
Outre leur fonction hygiénique, les thermes avaient aussi un fort rôle social et un lieu de rencontre très prisé. L'entrée en était gratuite ou presque, on pouvait y pratiquer un sport, voir des spectacles ou fréquenter la bibliothèque.
Site classé Monument historique en 1840 et au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, les Thermes de Constantin ont été construits au début du IVe siècle ap. J.-C. (peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien), époque prospère pour la cité d’Arles.
A l'époque de leurs constructions, la ville, après une période de troubles, retrouve une place de premier ordre, imputable à son rôle politique et administratif accru.
L’empereur Constantin y avait installé l’une de ses résidences ainsi que l’un des ateliers monétaires de l’empire.
Les thermes ne constituent qu'un élément d'un vaste ensemble monumental qui s'étendait au nord de la cité, entre le forum et les rives du fleuve.
L’empereur Constantin fait même de la ville une de ses résidences impériales.
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Le théâtre antique
Construit à la fin du 1er siècle avant J.-C., il date de la première phase d'urbanisation de la colonie romaine fondée par César en –46.
Le Théâtre romain d’Arles a été restauré en 2004 dans le cadre du plan Patrimoine antique.
Précédant d'un siècle son illustre voisin l'amphithéâtre, le théâtre romain d'Arles est aujourd'hui beaucoup moins bien conservé.Edifié sur la colline de l'Hauture, il s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le décumanus (voie est-ouest).Fortifié au Moyen Âge et gagné par des constructions parasites - ses propres matériaux ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins - on perd jusqu'à la connaissance de la fonction initiale du monument.
Celle-ci est redécouverte à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants par les nombreuses pièces archéologiques exhumées de son sol, dont la fameuse " Vénus d'Arles ".Ce n'est qu'au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagé.
Seuls subsistent quelques gradins, l'orchestre, la fosse du rideau de scène et deux hautes colonnes de marbre coiffée d'un fragment d'entablement.
Le théâtre a néanmoins retrouvé, surtout l'été, sa vocation de lieu de spectacles.
Le théâtre romain d'Arles mesure 102 m de diamètre.Ses 33 gradins, dont une grande partie a aujourd'hui disparue, s'appuyaient sur une enceinte extérieure composée de trois étages d'arcades. Cet édifice pouvait accueillir 10 000 spectateurs.
L'orchestra se trouve séparé de la cavea par un mur, le balteus, en avant duquel, un espace large de 1m20 était réservé aux sièges mobiles des notables de la colonie.Le mur du pulpitum marquait la séparation entre l'orchestra et l'ensemble scénique. Il était orné de niches décorées, notamment par l'autel d'Apollon trouvé en 1828.
En bien autres endroits du site furent mis au jour les vestiges de cette somptueuse ornementation. Deux escaliers mettaient l'orchestre en communication avec la scène.
Les fouilles et les études scientifiques ont permis de retrouver les disposition antérieure, profonde d'environ 6 mètres, la scène était bordée de vastes parascenia (coulisses).
Le mur de scène était très décoré.
Il comportait trois étages de colonnes et une importante statuaire, dont la statue colossale d'Auguste, qui est conservée actuellement au musée départemental Arles antique.La fameuse statue de la " Vénus d'Arles " est conservée au Louvre.
Au milieu du mur se trouvait la porte royale que bordaient de chaque côté deux colonnes celles d'un seul côté se voit aujourd'hui en place.L'enceinte extérieure du théâtre comportait 27 arcades appuyées sur de forts piliers. Cette façade avait trois étages qui ne se sont conservés qu'au sud.,Ce monument accueille aujourd’hui de nombreux événements comme les Fêtes d’Arles et du costume, les Rencontres Internationales de la Photographie, le Festival des Suds et le Festival du film Peplum !
Musée des santonsAbbaye de Monmajour
Aux portes de la ville d’Arles, l’abbaye bénédictine de Montmajour, fondée en 948, a été la source d’inspiration d’artistes célèbres tels que Vincent Van Gogh.
L'abbaye est monument national, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.
Dès la fin du xe siècle, elle devient l'une des abbayes les plus riches de Provence et le monastère se développe, entre le xie siècle et le début du xviiie siècle, par la construction d'une série de bâtiments religieux et militaires.
Abandonné à la fin du xviiie siècle, puis fortement dégradé après la révolution, cet ensemble architectural fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques, les bâtiments annexes étant classés en 1921.
L’ensemble monastique bénédictin, bâti entre le XXe et le XVIIIe siècle, mêle des formes architecturales romane, gothique et classique.
Cimetière des moines
L’abbaye est connue pour ses tombes du 11ème au 14ème siècle, sculptées dans la roche.
La tour Pons de l'Orme et les fortifications.La tour et les constructions des xive et xve siècles sont des édifices construits par le maître d'œuvre Guillaume Helinc à l'initiative de l'abbé cardinal Pons de l'Orme (1368-1380).Aujourd'hui, le mur d'enceinte de l'époque a totalement disparu..Véritable donjon, c'est une tour à bossages de 26 mètres de haut avec un escalier à vis desservant les différents niveaux.
Les armoiries de l'abbé (un orme porté par deux moines-anges) sont sculptées sur les deux faces opposées ouest et est alors qu'un autre bas-relief à l'étage supérieur représente Saint-Pierre.
L'ensemble de Montmajour est composé d'un ermitage (xie siècle), d'un couvent de type médiéval (xiie – iiie siècles), d'un donjon défensif (xive siècle), la tour de l'abbé Pons de l'Orme.
C’était un lieu de pèlerinage important au Moyen Âge, et au 18ème siècle
Crypte souterraine
L'abbatiale
Quadruple arcature de la galerie sud
Galerie sud, baie à quadruple arcature, colonnes géminées
Lavabo de la sacristie
Arceau monumental entre les parties médiévale et mauriste
Le Monastère Saint- Maur
De nouveaux lieux réguliers (réfectoire, dortoir, bibliothèque et logis pour les hôtes) sont édifiés au couchant par la congrégation de Saint-Maur à partir de 1703.
Le moulin de Daudet à Fontvieille
C’est sur une colline parsemée de garrigue que se dresse le moulin Ribet, fameux moulin à vent rendu célèbre par Alphonse Daudet dans Les Lettres de mon Moulin.