CROATIE N° 5 - TROGIR
Départ de l'hôtel en direction de TROGIR
Belle cite médiévale, Trogir est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, c’est un véritable musée à ciel ouvert !
Selon la légende, les Grecs, au IIIe siècle av. J.-C., auraient constaté la présence d’une multitude de chèvres en accostant sur l’île. Ils auraient alors nommé la ville Trogir, ce qui en grec signifie chèvre.
Le petit comptoir grec cohabita avec les occupants illyriens jusqu'à l'arrivée des romains qui firent de Tragurium un "port actif".
La prospérité soudaine de Salone entraîna la crise de Trogir.
Du Ve siècle au VIIe siècle, l'île échappe aux Barbares (Avars et Slaves) qui envahirent la côte dalmate ce qui entraina l'arrivée de migrants de Salone.
Par la suite, la ville décida de se joindre à l'Empire byzantin.
À partir du IXe siècle, Trogir commença à payer tribut aux suzerains croates. Le diocèse de Trogir fut fondé au XIe siècle (aboli en 1828) et en 1107, la ville reçut une charte du roi Coloman de Hongrie), qui octroya son autonomie communale.
En 1123, la ville fut conquise et entièrement détruite par les Sarrasins. Trogir retrouva cependant sa prospérité économique pour un temps aux XIIe et XIIIe siècles.
En 1242, le roi Béla IV de Hongrie, fuyant les Tatars, trouva refuge dans la ville.
Aux XIIIe et au XIVe siècles, les membres de la famille Subić furent les plus souvent élus ducs par les citoyens de Trogir. Mladen III (1348), qui selon une inscription figurant dans la cathédrale de Trogir, était appelé le bouclier Croate, fut l'un des plus célèbres Šubićs.
En 1420 commença une longue période de domination vénitienne. Après la chute de Venise en 1797, Trogir entra dans l'Empire Habsbourg qui contrôla la ville jusqu'en 1918, à l'exception d'une occupation par l'Empire français de 1806 à 1814.
Le centre historique médiéval de Trogir, entouré de ses murailles, comprend un château et des tours préservées, ainsi que différents palais et demeures particulières datant des périodes romane, gothique, renaissance et baroque.
On pénètre dans la ville par la porte nord, dite la " Porte de la Terre-Ferme" qui date du XVe siècle. On peut entrer dans Trogir par une autre porte datant comme la première du Moyen-Âge et qu'on franchit en fin de visite.
La porte de la Terre-Ferme est dominée par une statue de Jean-le-Bienheureux. Ce dernier, né à Rome en 1032, était évêque dans la ville éternelle lorsque le pape l’a envoyé en mission à Trogir.
C 'est sur la place principale de la ville médiévale que se trouve, entre autres, la cathédrale Saint-Laurent.
Le haut clocher qui trône à 47m raconte l'histoire de la cathédrale : à la base, un étage gothique primitif, au sommet, une toiture pyramidale du début du 17ème s., entre les deux, le gothique flamboyant du 15ème s. et la Renaissance du 16ème s.
L'église elle même est du style roman 13ème s.
A l'intérieur c'est un bel ensemble à 3 nefs délimités par des piliers et terminés par des absides romanes.
Dans le choeur le ciborium date du 15ème s. tout comme les stalles.
Croix en bois
En contournant l’église, on arrive devant la porte principale ornée d'un exceptionnel portail superbement sculpté, le chef d'oeuvre d la cathédrale.
Le tympan réalisation de l'art roman a été achevé en 1240 dans l'atelier du maître Radovan.
L'archivolte extérieur est ornée de reliefs rappelant la vie du Christ, de part et d'autre de la Crucifixion qui occupe la position centrale
tatue de Saint-Laurent que l’on reconnaît à la grille qu’il tient dans sa main droite,(les statues de martyrs affichent généralement l’objet représentant le supplice qui leur a été imposé) et Saint-Laurent est mort sur un gril, en 258 à Rome !
Sur les deux colonnes entourant le portail on peut admirer des effigies des apôtres, des créatures fantastiques et des scènes de la vie quotidienne.
Deux lions supportent des statues d’Adam et Ève.
Place de le vieille ville
Tour de l'horloge
Hôtel de ville
La deuxième porte qui débouche sur la mer
A suivre en dernier épisode SPLIT