Equateur N°5 - l'Avenue des volcans, Riobamba et La La Nariz del Diablo.
Continuation vers RIOBAMBA, au pied du volcan le plus haut de l'Equateur, le CHIMBORAZO (6310 m).
Le Chimborazo
En altitude, à Riobamba (2794 m), province du Chimborazo, le froid se fait plus vif, peut-être en raison du vent qui descend des glaciers du Chimborazo. Heureusement pour dormir on a de douillettes couettes...
Sur la route...
Le long du trajet le paysage comme toujours est magnifique, spectaculaire et typique des Andes avec à flancs de collines des cultures colorées.
Arrivée à RIOBAMBA
La ville au climat sec mais froid porte le surnom de "Sultane des Andes" et en queschua son nom signifie "Maison du gel".
La cathédrale est l'un des seuls édifices de la ville qui ait résisté aux secousses du tremblement de terre de 1797.
Derrière une somptueuse façade ancienne de style baroque joliment ouvragée,
l'intérieur de style moderne n'est pas très beau.
en direction du marché
Eglise de San Antonio
Le marché de Riobamba est très pittoresque, chapeaux, ceintures, ponchos, châles ikats et tissus voisinent avec les produits alimentaires traditionnels.
Dans un coin de la place, certains installent leurs machines à coudre et réparent les vêtements ou cousent les cols des ponchos.
Avant les incas, la province du Chimborazo était occupée par les Puruha. Mais ici comme ailleurs, les incas appliquèrent leur politique de déplacement, ils installèrent des indigènes péruviens dans la région et transférèrent les Puruha plus au sud.
De nos jours, le Chimborazo regroupent toutes sortes de communautés portant différents costumes traditionnels. Si les indigenas portent de plus en plus de fedoras sombres, fabriqués industriellement, beaucoup arborent les feutres blancs faits main pour les grandes occasions.
et toujours le Chimborazo !
Première église catholique d'Equateur fondée le 15 août 1537, Maria Natividad de Balbanera
Arrivée à ALAUSI,
La fameuse Gare d'Alausi pour un départ jusqu'à Sibambe,
à bord du "train de la terreur", El Nariz Del Diablo, voie ferrée dont les zigzags se succèdent dans une descente spectaculaire et impressionnante sur la ligne Quito-Sibambe.
La ligne atteignait jadis Guayaquil, mais de nombreux rails ont été balayés durant les tempètes provoquées en 1982-1983 et en 1997-1998 par El Nino, et seul le tronçon Riobamba-Sibambe a été remis en état.
Sibambe se trouvant un peu à l'ouest de la Nariz Del Diablo, on peut tout à loisir emprunter la section la plus terrifiante de la ligne, franchissant des ponts jetés au-dessus de ravins effrayants.
Le nez du Diable
A certains passages, le conducteur doit descendre pour changer l'aiguillage, le train étant obligé de reculer pour redémarrer sur une autre portion zigzaguant ainsi jusqu'au sommet !!!!