Haute Galilée, la Côte Nord, Saint Jean d'Acre, Haïfa, Césarée
La Haute Galilée, la côte nord
Vestiges d'un glorieux passé et plages jalonnées de criques et de grottes
Sur la route en direction de Saint-Jean-d'Acre, AKKO
Le nom d'Acre apparait pour la première fois dans une liste de cités ennemies, maudites dans la Bible, au 19ème siècle avant Jésus Christ.
La ville passe successivement des Cananéens, aux Philistins, aux Sidoniens et aux grecs, mais ne fait pas partie de l'Israël biblique.
L'histoire retient surtout la période des Croisés, la ville est conquise par Baudouin 1er en 1104.
SAINT JEAN D'ACRE, AKKO
Acre devient alors le Port des croisés, vraie plaque tournante entre l'Europe et l'Asie. La ville est même divisée en quartiers à l'instar de grandes cités commerciales comme Venise ou Pise...
En 1187, après la défaite des armées croisées contre Saladin et la perte de Jérusalem, Acre subit pendant deux ans le siège des arabes avant d'être reprise par Richard Coeur de Lion et et le roi de France Philippe Auguste et devient la capitale du royaume de Jérusalem.
C'est alors un centre pour les ordres religieux chrétiens, en particulier pour celui de Saint Jean des Hospitaliers qui transmet son nom à la ville.
En 1291, Acre tombe aux mains des Mamelouks, puis en 1761, le Cheik bédouin Daher Omar prend Acre. En 1775, son successeur, Jazzar El Pacha surnommé le "Boucher", prend le pouvoir, fait régner la terreur et entreprend de grandes constructions.
En 1799, Acre résiste au siège de Bonaparte grâce à la flotte anglaise.
Après la première guerre mondiale, sous mandat britannique, la forteresse est transformée en prison, avec parmi les détenus, des membres des mouvements de résistance juive.
Mosquée El Jazzar
La vieille ville
Depuis la création d'Israël Saint Jean d'Acre est ville mixte, juive et arabe.
Les remparts
Le site a été merveilleusement conservé en raison de son ensevelissement, une cité ayant été entièrement construite au dessus.
C'est ainsi que mis en jour, on découvre maintenant un dédale de salles pavées aux plafonds voutés, appartements, réfectoires, hospices, salles de cérémonies qui attestent de l'opulence de la ville des croisés.
Des siècles durant, ces salles sont restées engorgées de décombres.
Les salles servent aujourd'hui à des expositions
Ici au dessus des arcades, est représentée la prison des Britanniques
Puits
Le plus spectaculaire est la visite de la ville souterraine des croisés
ici, la crypte Saint Jean, aux voutes d'ogives soutenues par trois piliers massifs, accueille aujourd'hui le "Fringe Theater Festival"
La crypte servait de réfectoire aux croisés et recèle d'étonnants témoignages du passé comme un écusson sculpté orné de fleurs de lys.
Tout confort, les toilettes...
La Mosquée
Haïfa
Dans cette ville portuaire à la fois historique et moderne, quartiers juifs et arabes s'échelonnent sur les pentes du majestueux Mont Carmel.
Haïfa est le 3ème ville d'Israël par sa population (250 000 habitants) de 5 confessions différentes (juive, musulmane, chrétienne, bahaïste et ahmediste), c'est aussi son centre industriel et avec Ashod, l'un des deux ports les plus importants.
La ville se compose de 3 quariers, le port, le Hadar à flan de montagne et le Carmel sur les hauteurs, plus résidentiel.
L'un des quartiers pitoresques de Haïfa est celui de la colonie allemande (dès la fin du 19 ème siècle des vagues d'immigration juive arrivent, surtout en provenance de l'Allemagne nazie).
La beauté du quartier est mise en valeur par les jardins bahaïstes qui grimpent harmonieusement jusqu'au dôme doré du mausolée.
Vue d'un côté, côté pile devant le mausolée et maintenant
Côté face, tout aussi beau avec ses jardins derrière le Mausolée
Haïfa est la ville sainte des Bahaïs dont le temple et les jardins sont situés à mi-pente du Mont Carmel. Le bahaïsme est une religion syncrétique où la foi est philosophique et non démonstrative, il n'y a pas de prière. Cette religion est née au 19ème siècle et la ville abrite la tombe du précurseur de la religion, surnommé Bab, c'est à dire "Porte de la connaissance".
Depuis le sommet du Carmel, on a une vue d'ensemble de la ville. De là, on découvre toute l'agglomération et sa baie mais aussi toute la Galilée, le Hermon et Saint-Jean d'Acre.
Le port ultra moderne de Haïfa est doté de toutes les installations d'accueil de paquebots de luxe, cargos, pétroliers et autre types de bâteaux, silos à grains, entrepôts...
Le silo à grains de Dagon
Au fond, le silo de Dagon
Les jardins persans du temple sont ornés de beaux vases, de sculptures d'oiseaux et de lampes, ils sont édifiés en partie au dessus de la route qu'ils traversent.
Le mausolée, couronné d'un dôme doré, est décoré à l'intérieur de tapis précieux et d'énormes lustres de cristal.
et à proximité... la salle de concerts où s'est produit pour ses toutes premières fois, Mike Brant.
et maintenant en route pour notre ultime étape en Israël
Césarée
Relevée de ses ruines, la ville croisée se dresse devant la mer chatoyante, avec ses douves et ses remparts, salles voûtées, églises, rues dallées, citernes et habitations.
Statues romaines en porphyre et marbre
Elle ne représente toutefois qu'un modeste chapitre dans les annales de la ville édifiée par Hérode en 20 ap Jésus Christ, sur le site du port phénicien de Straton, et qu'il nomme Césarée en l'honneur d'Auguste.
Le théâtre, cadre des exécutions de masse organisées par les romains, maintenant restauré, pouvait accueillir 5000 spectateurs face à la mer, il est aujourd'hui encore utilisé pour les concerts.
Restée prospère jusqu'à sa conquête par les Mamelouks en 1291, Césarée est alors détruite et pratiquement abandonnée.
L'enceinte croisée protège le port hérodien. Il est bordé de jolies maisons turques restaurées et transformées en boutiques et restaurants et d'une petite mosquée de la fin du 19ème siècle.
Les archéologues ont découvert cette stèle gravée d'une inscription où figure le nom de Ponce Pilate, c'est la seule preuve de son passage en Galilée et en Judée.
L'eau était acheminée dans la ville par un aqueduc depuis le Carmel, à travers un système sophistiqué de canaux, car d'importantes quantités d'eau étaient utilisées à Césarée pour les thermes, les fontaines et l'irrigation des cultures.
C'est ainsi qu'au bout de cette rue, face à la mer on découvre
les vestiges d'une piscine avec ses mosaïques.
Le port en eau profonde dû à Hérode protégé de l'ensablement est une extraordinaire prouesse technique pour l'époque. Aujourd'hui il est encore utilisé et les bateaux sont ravitaillés du bout de cette jetée.
L'hippodrome romain, 230 m et 20 000 places et vestiges du forum
Maisons d'habitation
Les thermes
une rue pavée
Poterne
Cette mosquée est le seul vestige du village fondé par les serbes musulmans en 1809.
Césarée accueille aaujourd'hui des expositions d'art, et on peut y organiser des cérémonies comme des mariages
La Mosquée
Tout le mode est à la fête !
Héritage des croisés
Le Pont levis
les douves et les fortifications.
FIN DU VOYAGE