De Jerusalem à Massada vers la mer morte, en passant par Eilat
De Jerusalem à Masada vers la Mer Morte, en passant par Eilat et la Mer Rouge
Cet itinéraire en plus d'être pittoresque, est surprenant en raison de la dénivellation de la route, on descend en effet de l'altitude de Jérusalem, 800 m, pour arriver à la Mer Morte à moins de 400 m en dessous du niveau des océans et ce, en seulement 30 kms !
Dès la sortie de la ville, le paysage devient désertique et on rentre dans le désert de Judée.
Depuis toujours, les voies de pélérinage entre Jéricho et la Jérusalem bibliques ont traversé le désert de Judée.
Ce désert est actuellement jalonné de pompes à eau
Le désert de Judée
Le désert de Judée, vaste étendue désolée, hérissée de roches escarpées, est une terre d'ermites, de prophètes et de rebelles. C'est là que Jésus se réfugie pour méditer et que les Esséniens fonderont une communauté.
C'est là encore, que débutera la guerre des juifs contre Rome (66-73) avec la prise de la forteresse de Masada.
A près de 20 kms au sud du Wadi d'Ein Gedi, le rocher de Masada (le fortin en hébreu) se dresse à près de 300 m au-dessus de la Mer Morte, intégré aux falaises qui s'élèvent jusqu'aux plateaux du désert de Judée, mais isolé par de profonds oueds au nord, au sud et à l'ouest.
A l'approche de la Mer Morte
Ces tâches blanches ne sont pas dûes à de l'écume mais c'est du sel tout simplement.
Masada
On accède au sommet, soit à pied soit en téléphérique.
Nous, nous nous sommes contentés de la descente à pied et je ne vous dit que ça !!! plus de 50 degrés dans le désert c'est quelque chose, éprouvant pour certains, mais pas pour les Excousseau... montagnards avertis (fiers de nous) !!!
Le sommet de Masada s'étend sur 600 m du nord au sud et de 300 m d'est en ouest, offrant de tous côtés des paysages extraordinaires sur la Mer Morte et le désert.
Début de l'ascension depuis la cabine du téléphérique on aperçoit, en bas, la station de départ.
Ces carrés au loin sont les vestiges des camps des romains stationnés là dans l'attente de la prise du fortin.
En 43 av. J.-C., Hérode le Grand s'empare à Masada d'une forteresse déjà existante et en fait son refuge afin d'échapper, le cas échéant, à ses sujets rebelles. Il en fait alors une forteresse imprenable entourée d'un rempart de 6 m de haut garni de 37 tours.
Il créa également de vastes citernes sur le sommet et le long des parois, alimentées par l'eau de pluie. Malgré la faiblesse des précipitations annuelles de la région, moins de 50 mm, la forteresse grâce à l'ingéniosité du système de collecte de l'eau s'agrémentait de piscines et de thermes luxueux.
Hérode se fit également construire deux palais et même un escalier intérieur creusé dans le roc, unique à l'époque.
Maquette de Masada
Hérode avait également prévu des entrepôts immenses pour emmagasiner des réserves de base (blé, huile, dattes) mais aussi de luxe comme des vins d'Italie.
Une des tours
en plein cagnard...même les oiseaux se mettent à l'ombre !
Si Masada a été une réalisation d'Hérode, elle est surtout connue comme le lieu de la révolte des juifs et de sa défense désespérée.
En l'an 66, un groupe de rebelles juifs dénommés "les Zélotes" ou les "sicaires" (du nom de la dague ou sica, leur arme de prédilection), va réussir à déloger à Masada la garnison romaine. La Xème légion romaine composée de plus de 15 000 hommes organise alors le siège de Masada.
Les zélotes avec seulement 1000 hommes résisteront 3 ans et infligeront d'énormes pertes aux Romains. A bout de force et voyant la fin venir, les 960 habitants de Masada, hommes, femmes et enfants, préfèreront se donner la mort, à la demande de leur chef, Eleazar Ben Yaïr, plutôt que de se rendre, refusant de devenir des esclaves. Les derniers survivants brûlèrent tout ce qu'ils pouvaient puis tuèrent leurs familles avant de se suicider, à l'exception d'un seul pour qu'il puisse témoigner des faits.
Le récit qu'en en fait Flavius Josèphe, "La guerre des juifs", figure désormais parmi les mythes fondateurs de l'Israël moderne. A tel point, que par respect pour la valeur symbolique du site, les jeunes soldats d'aujourd'hui commencent par prêter le serment suivant : " Masada ne tombera plus jamais ".
Bassin construit par les zélotes
carrelage
Le caldarium du bain attenant au palais du Nord d'Hérode.
De superbes oiseaux, dont le corbeau noir du désert, peuplent ce paysage, je ne connais pas celui là, mais je l'ai trouvé très beau.
Pendant le siège, huit camps romains sont installés et reliés par un chemin, ils rendaient toute fuite impossible. Les zélotes tiendront cependant 3 ans, grâce aux énormes réserves d'Hérode et aux réservoirs d'eau et ce, malgré la destruction de l'aqueduc alimentant les citernes à partir de barrages dans l'oued.
La première synagogue d'Israël construite par les zélotes
Les citernes
Pour venir à bout des zélotes, les romains finiront par bâtir un mur pour bloquer les principaLes issues permettant de fuir, puis une rampe pointée vers les remparts. Le feu finira par avoir raison de l'enceinte.
La rampe construite par les romains.
La rampe se trouvait à ce niveau
Pour redescendre, nous empruntons le versant où les romains installèrent leur rampe.
Le paysage est magnifique et impressionnant
Au bout d'une bonne marche en plein soleil nous parvenons enfin au bas de la forteresse
et là encore, le point de vue est grandiose et spectaculaire.
La forteresse avec l'emplacement de la rampe à droite
Masada et l'emplacement de la rampe romaine
Nous quittons les lieux non sans regrets
Un campement de bédouins dans le désert. Ils se sont maintenant plus ou moins sédentarisés et vivent le plus souvent dans des sortes de baraquements, cabanes en bois et maisons en dur remplacent de plus en plus les tentes et la voiture a pratiquement supplanté le dromadaire.
Après la chaleur et le désert, il est agréable de distinguer tout au loin, à l'horizon, une oasis...
C'est là que nous irons déjeuner !
très, très agréable
et nous pourrons nous rafraichir, avec en guise d'apéro d'accueil, des pastèques bien fraiches
et pour déjeuner... un repas bédouin sous une tente
Maintenant, en route pour les rives de la Mer Morte, à travers le désert de Judée et la Vallée de l'Arava
Reliefs mauves et pourpres du Moab et de l'Edom
Mont Sodome
La femme de Lot, statue de sel.
Genèse 19 (la bible ou torah)
Au lieu de marcher avec son mari, la femme de Loth, contrairement à l'ordre de l'ange (verset 17), se retourne pour contempler encore cette ville (Sodome) où elle a laissé son cœur. Elle était probablement déjà hors de portée de l'incendie qui ravageait la plaine ; mais elle put être asphyxiée par les vapeurs empestées qui s'élevaient du sol, et son cadavre se recouvrit bientôt de cette croûte saline que l'on retrouve sur toutes les pierres et les rochers au bord de la mer Morte.
La tradition juive, conservée par le livre de la Sapience (ou sagesse) (10.78) et par l'historien Josèphe, croyait retrouver le corps pétrifié de la femme de Lot (photo ci-dessous) dans une colonne de sel qui se trouvait à l'extrémité méridionale de la mer Morte. Comme les intempéries de l'air modifient souvent la forme de ces rochers, nous ne savons pas si la colonne dont parle Josèphe est la même que celle dont parlent les voyageurs modernes. Cette dernière a douze mètres de haut ; elle présente vaguement la forme d'une femme debout. Elle se dresse au sommet d'une longue colline de roche saline qui domine de trente à quarante mètres la rive méridionale de la mer Morte et que les Arabes appellent Djébel-Usdum (montagne de Sodome).
Le souvenir de Lot et de ses filles est demeuré vivant dans les lieux où ils ont vécu. C'est ainsi que les Arabes nomment actuellement la mer Morte Bahr-Lût (mer de Lot). C'est ainsi encore qu'une pointe de rocher, située sur la rive orientale de cette mer, porte le nom de Bint-Scheich-Lut (fille du chef Lot)
Pipe line pour l'eau salée
remontée de sel au bord de la route
Pipe line
Sur la route 90 qui longe la Mer Morte, on découvre...
les fameuses grottes de Qumran
C'est là, qu'en 1947 un jeune bédouin a trouvé dans une grotte des jarres contenant des rouleaux d'écritures qui allaient devenir les célèbres "Manuscrits de la Mer Morte". Ce sont les plus vieux écrits bibliques connus datant de 2000 ans. Les pièces uniques découvertes comportent le Rouleau de Cuivre décrivant les trésors du Temple et l'emplacement de leurs cachettes, et le Rouleau du Temple relatif au sanctuaire.
Certains rouleaux contiennent les plus anciens textes de l'Ancien Testament en existence, montrant que finalement ces textes n'ont subi aucun changement essentiel depuis 2000 ans.
Les fouilles permettront la découverte d'autres parchemins de papyrus, exposés, pour la plupart, au Sanctuaire du Livre de Jérusalem.
Ces documents vont apporter un nouvel éclairage sur la période du deuxième Temple et les origines du christianisme, en suggérant que Jésus aurait pu appartenir à la secte des Esséniens ou, du moins, se laisser fortement influencer par eux. Les manuscrits renseignent également sur le mode de vie des Esséniens, leurs croyances, leurs rites et leur culte.
La Mer Morte
Cette masse d'eau salée, située à 392 m au dessous du niveau de la mer, le point le plus bas de la planète, est longue de 76 kms et large de 17 km en moyenne.
Elle doit ce nom singulier aux pélerins chrétiens qui, génération après génération, se sont étonnés de l'absence de vie dans les environs. Le qualificatif sied à merveille à cette étendue d'eau, la plus saline de la planète, dans laquelle aucun poisson ne pourrait survivre.
Désertée jadis par la végétation et les hommes, la Mer Morte se révèle cependant, aujourd'hui, source de santé et de fertilité. Sa potasse constitue un engrais végétal hors pair exporté dans le monde entier, tandis que le lac et les sources qui l'alimentent sont réputés depuis l'Antiquité soigner n'importe quelle maladie, de l'arthrite au psoriasis.
La Mer Morte ne possède pas de déversoir, mais la chaleur excessive du climat, (en été le bassin de la mer morte devient une fournaise, l'air brûlant en devient presque palpable) entraîne une forte évaporation et, même aux périodes de grandes crues, le niveau de l'eau ne monte que de quelques dizaines de centimètres. Elle occupe aujourd'hui le même emplacement qu'à l'époque d'Abraham.
Cependant sous l'effet conjugué de l'exploitation des eaux du Jourdain par Israël et la Jordanie et de l'extraction des minerais, la Mer Morte s'assèche peu à peu et s'est d'ores et déjà scindée en deux, comme on le constate sur cette photo.
Il s'écoulera néanmoins plusieurs milliers d'année avant qu'elle ne disparaisse totalement. Du côté israélien les digues construites pour les besoins de l'usine de potasse forment un réseau de lacs artificiels dont profitent aussi les baigneurs.
Le sel...
Attention... le moindre petit bobo vous fait hurler quand on entre dans cette eau, j'en ai fait l'expérience avec des coupures aux pieds, ça cuit ça pique !!!
Se baigner dans la Mer Morte est une étrange expérience, le corps flotte sans aucun effort et la noyade est impossible, à condition de garder la tête hors de l'eau.
Mais on est obligé de se cramponner aux barres car il est impossible de se mettre debout sur ses pieds, on remonte immanquablement et inéxorablement... la seule solution est de se laisser flotter !!! c'est un exercice pas si facile et gare aux yeux si une goutte d'eau y pénètre !!! j'en ai fait la douloureuse expérience...aie aie aie
Se baigner dans cette eau, c'est tout simplement génial et tellement agréable. Quant on entre dans l'eau, on a d'abord sur la peau une sensation huileuse dûe à la forte teneur en sel marins et minéraux, notamment chlorures de magnésium, de potassium, de calcium, de sulfate, bromure de magnésium ...qui sont bien entendu extraits et raffinés à des fins industrielles (en cosmétologie par exemple) et agricoles, et ensuite une sensation de bien-être.
Après le bain, la peau est douce et on ne se sent tellement bien !
La preuve par l'image
Cette nuit là, nous l'avons passée dans un kibboutz à Kalya où nous avons rencontré un rescapé des camps nazis qui nous a expliqué sa vie plutôt racambolesque.
Confort assuré
Sympa les kibboutz, on en a testé un autre tout aussi bien.
En direction de Beer Sheva, capitale du Neguev.
Le désert du Negev
Majestueux et impressionnant triangle isocèle, le désert du Negev ou Neguev, sud en hébreu, occupe 60% de la superficie d'Israël et accueille moins de 10% de la population. Et pourtant il n'a rien de désert ou de désertique et accueille des communautés agricoles prospères, un éco-système complexe et, depuis le retrait israélien du Sinaï en 1982, diverses installations militaires pour surveiller la frontière avec l'Egypte en particulier.
Une plantation de figues de barbarie, très surprenant pour nous.
La moyenne des précipitations dans la région varie entre 300 mm par an dans le nord et quasi rien à Eilat.
Arrivée au Kibboutz de Ben Gourion à SDE BOKER
Situé à 50 kms de Beer Sheva, ce kibboutz fut fondé aux débuts des années 50 par de jeunes pionniers dont la plupart avaient combattu dans le Negev pendant la guerre d'indépendance. En 1953, David Ben Gourion alors Premier Ministre, en visite d'inspection dans le Sud, propose à ces jeunes de se joindre à eux, et après sa démission il vient vivre à Sde Boker.
Pour parvenir à sa tombe et à celle de son épouse installées sur un promontoire offrant une vue extraordinaire sur le oued et les sommets du Negev, des chemins ont été aménagés ombragés d'arbres dont des oliviers, bordés de pelouses et de fleurs pour rappeler le rêve de Ben Gourion de transformer le désert en verger comme l'enseignent les prophètes.
Les tombes de Ben Gourion et de son épouse constituent un lieu de pélerinage pour leurs admirateurs étrangers, les militaires et les mouvements de jeunesse israéliens.
Deux dates sont gravées sur les tombes, la première correspond à la date de leur arrivée en Israël et non celle de leur naissance, la seconde celle de leur mort.
Le Nahal Tsin (oued) et les sommets du Negev.
Au Sud, se dressent des montagnes dénudées où silex, calcaire et craie côtoient dolomite et granit, la vallée de l'Arava les séparant de l'Edom biblique aujourd'hui jordanien.
Les tombes se trouvent à l'entrée de la Midreshet Ben Gourion, un ensemble comprenant des écoles, des centres d'études sur le désert, un centre de recherche sur l'énergie solaire...
Un camp militaire perché sur une montagne
Un campement bédouin : Les bédouins d'Israël revendiquent les vastes étendues du désert où ils menaient autrefois leurs troupeaux, mais, faute de recensement officiel, les litiges se multiplient. Dans certains cas, le gouvernement a accordé un droit de propriété aux bedouins sur les terres autour de leurs campements. Dans d'autres cas, il a distribué des compensations financières. A l'heure actuelle, 40 000 bédouins, soit un quart des bédouins du Negev se battent pour faire reconnaître quelques 38 villages.
Le Nord et l'Ouest du Negev forment une plaine poussiéreuse, creusée d'oueds, ces lits de cours d'eau asséchés qui s'emplissent parfois sous l'effet de subites crues hivernales.
Manoeuvres militaires dans le désert
le soleil commence à décliner
A plus d'une demie heure de route, on arrive à Mitzpe Ramon, une ville fondée en 1951, et comme les autres villes du Negev, de la volonté de Ben Gourion de peupler le désert d'immigrants, venant souvent d'Ethiopie. Mais les objectifs n'ont pas été atteints et ces cités sont restées de petites bourgades où le chômage atteind des records. Depuis quelques années Mitzpe Ramon s'est orientée vers le tourisme dans le désert.
Située à 1000 m d'altitude, elle bénéficie d'une vue unique sur le Makhtesh Ramon.
Un makhtesh est un faux cratère, sa formation est dûe à l'érosion et non à une éruption volcanique. Il n'existe que 3 cratères dans le monde, tous dans le Negev, et celui de Ramon est le plus vaste d'entre eux.
C'est une rivière en son centre qui a d'abord creusé la partie supérieure et fait craquer les couches supérieures friables constituées de grès.
Le vent et les précipitations aidant, pendant des millions d'années, un cratère de 40 kms de long, de 9 kms de large et de 400 m de profondeur s'est façonné.
Cette immense ouverture dans les couches géologiques a révélè de nombreuses roches et phénomènes géologiques dans un espace réduit : des volcans éteints, des sables de couleur, des prismes balsatiqyes, du gypse, des calcaires, du grès ... la faune et la flore sont aussi extrêmement riches.
Les scientifiques ont notamment découvert des plantes fossilisées ainsi que des empreintes de dinosaures du trias et du jurassique.
Pour parvenir ensuite à Eilat au bord de la mer Rouge, tout au sud du pays, nous avons emprunté deux itinéraires différents. Le premier, par la route 40 qui traverse le Negev en son centre et rejoint la Route 90 venant de la Mer Morte et qui longe l'Arava.
Cette route longe la frontière entre Israël et la Jordanie, marquée par une délimitation de grillages.
Une palmeraie
Le second itinéraire se fait par la route 12 qui longe elle, la frontière avec l'Egypte et qui offre une vue sur le gollfe d'Eilat.
Au poste frontière avec l'Egypte
au nom évocateur de ...
EILAT
Isolée à la pointe sud du pays, coincée entre l'Egypte et la Jordanie (elle est le pendant d'Aquaba), Eilat connait la canicule et la sécheresse. Le soleil y brille toute l'année et en janvier il fait 21 degrés, c'est une des stations touristiques du pays les plus prisées.
Passerelle de terre entre l'Afrique, d'une part, et les continents européen et asiatique, d'autre part, la région accueille une faune et une flore unique en leur genre.
C'est l'un des rares endroits au monde où les frontières de 4 pays se rencontrent : Israël, l'Egypte, la Jordanie et l'Arabie Saoudite.
Les habitants d'Eilat baptisent leur ville "Première cité" car c'est par là qu'arrivèrent les Enfants d'Israël à leur retour d'Egypte. Mais Moïse n'y fera qu'une halte avant de poursuivre sa route vers le nord pour trouver la région où coulent le lait et le miel.
Depuis les accords de paix le passage est possible avec l'Egypte et la Jordanie, ce qui fait de la ville un lieu de transit international et renforce ses possibilités touristiques.
Seul port dont elle dispose sur la Mer Rouge, Eilat permet à Israël de commercer avec l'Asie par voie maritime.
C'est une ville en pleine croissance avec plus de 40 000 habitants, dont la plupart travaille dans le tourisme, et la ville s'agrandit tous les jours de nouveaux hôtels et d'attractions touristiques. Il aura cependant fallu attendre 1967 pour qu'Eilat attire les touristes.
La ville est longtemps considérée comme une simple étape sur la route du Sinaï.
Son désert spectaculaire, ses fonds marins fantastiques, la restitution du Sinaï à l'Egypte et l'enrichissement de la population en Israël donneront finalement le coup d'envoi de son développement, favorisé par son statut de port franc, exonérés de toute taxe. Depuis, une grande quantité de centres commerciaux se sont implantés.
Malgrè cela, l'emplacement reste fabuleux, entouré par le désert et la Mer Rouge. Les monts d'Eilat et ceux de d'Edom se reflètent dans l'eau transparente.
Les touristes se composent surtout d'israéliens qui n'hésitent pas à effectuer le voyage de 4h à travers le désert, de Jérusalem ou Tel Aviv, et peuvent supporter une température moyenne estivale de 40°C. En hiver ce sont les touristes étrangers qui prennent le relais.
Notre hôtel
La nuit, c'est l'effervescence dans les rues et toujours sous la chaleur
La Mer Rouge
Véritable aquarium naturel, la Mer Rouge est mondialement connue pour son récif corallien qui commence à la plage des Coraux à Eilat et s'étend vers le sud du Sinaï. Le point fort d'une visite à Eilat est la visite de...
l'aquarium et l'observatoire sous marin des plus insiolites, niché au coeur du récif et qui n'a d'équivalent qu'aux Bahamas. On y accède via une longue jetée qui nous permet déjà d'observer des coraux à fleur d'eau.
Cet observatoire présente la richesse des fonds sous-marins du golfe d'Aquaba grâce à des aquariums et à des bassins abritant toutes sortes de poissons.
La difficulté est..., non pas le nombre des poissons, il y en a une mutitude aux formes et aux couleurs toutes différentes, mais de les photographier ! trop rapides pour moi...
Là, j'en tiens un ...
et un autre ...
Plus dociles sont les tortues géantes
Le plus impressionnant reste la tour de l'Observatoire qui permet de descendre sous le niveau de l'eau, à 5 m de profondeur et d'observer le milieu naturel et des poissons en liberté,
comme ce requin.
Par un escalier en colimaçon, on accède à une salle circulaire vitrée où de multiples espèces de poissons évoluent parmi des coraux vivants de formes et de couleurs très variées.
A l'extérieur, une nouvelle rencontre
Eilat est aussi réputée pour sa pierre, "La Pierre d'Eilat"
La Pierre d'Eilat est une association de plusieurs minéraux de cuivre : la malachite, le chrysocolle, la turquoise, l'azurite, la pseudo-malachite etc.
C'est une pierre bleue et verte, que l'on trouvait dans les mines du Roi Salomon (d'anciennes mines de cuivre égyptiennes, il y a 6000 ans), dans la région de Timna, à Eilat dans l'extrême sud d'Israël. Elle peut être polie et montée en bijou.
La Pierre d'Eilat est la pierre nationale d'Israël.
et pas de chance pour JF...le vert est ma couleur préférée !