La Patagonie 2 - El Calafate
Partis de l'aéroport d'Ushuaïa en Terre de Feu, Atterissage à El Calafate en Patagonie
A l'ouest sur la Ruta 40
Depuis le hublot, on découvre un paysage arride, désolé sans habitation
et l'aéroport en plein désert...
mais international
Une fois sur terre, le paysage est tout aussi sauvage mais impressionnant, beau et grandiose
heureusement, après quelques kilomètres sans rencontrer âme qui vive, des moutons !
et des vaches
et des chevaux
et même un gaucho !
et on découvre notre hôtel haut perché, tout seul au milieu de rien, mais là, oh merveille le panorama est magnifique.
L'hôtel donne sur l'immense Lago Argentino dont les eaux parfois presque blanches baignent la Bahia Retonda
ses 1600 Km2 de superficie en font le troisième lac d'Amérique du Sud, et ses multiples bras mènent à une litanie de glaciers tous plus beaux les uns que les autres.
Au fond, la ville de El Calafate, véritable bout du monde austral.
Ville de 10 000 habitants, El Calafate s'étend au pied des falaises qui bordent la rive sud du Lago Argentino
Les maisons d'El Calafate
Le centre ville
et le soir tombe
mais juste avant nous nous sommes rendus dans une estancia, pour une démonstration de tonte de moutons, un dîner typique et spectacle de tango.
Personne ne voulait s'installer dans le sud de la Patagonie. En desespoir de cause le premier gouverneur de Santa Cruz invita de jeunes couples des Malouines d'origine anglaise et écossaise, à venir tenter leur chance sur le continent.
Les premiers arrivants furent des bergers anglais et écossais bientôt suivis par quantité de ressortissants d'autres nationalités restés en Amérique après la ruée vers l'or des années 1890.
L'élevage du mouton dépassa tous les espoirs, et dans les années 1920, la laine argentine s'exportait à prix d'or.
Le travail dans les estancias bat son plein d'octobre à avril avec le marquage des bêtes, la tonte, le bain et la conduite des troupeaux vers les campements d'été.
A l'automne, les bergers les ramènent à leur campement d'hiver et leur tondent la laine autour des yeux.
De nombreuses estancias ont été rachetées par de grosses multinationales qui traitent la laine brute à l'étranger. Le magnat de la laine Luciano Benetton possède 7 estancias dans la région, qui travaillent une superficie de 20 000 ha.
La nourriture des moutons, pas très appétissant à mon goût !
calafate, la ville tire son nom de cette plante dont les baies servent aux argentins à la fabrication de confitures délicieuses.
et maintenant la tonte, un métier réservé à des spécialistes itinérants.
La tonte est l'apanage de La Comparsa, groupe de professionnels voyageant de ferme en ferme vers le sud avec la saison.
Chaque estancia possède par ailleurs ses bergers et ses peons, qui s'occupent toute l'année de l'entretien des clôtures et des troupeaux.
La fourrure d'un seul mouton !